Pensez-vous vraiment que l’on puisse avoir peur du bonheur ? L’être humain est routinier et, en grande majorité, il se sent bien dans ce qu’il connaît. Enfin, quand j’écris « bien », il cherche souvent du confort dans l’inconfort. Car, vous n’êtes pas « bien », n’est-ce pas ? Mais vous vous en accommodez. Et vous êtes capable d’endurer le pire, par peur de l’inconnu, même si cet inconnu a de grandes chances d’être meilleur que ce que vous vivez. Pourquoi reculez-vous au lieu d’avancer ? Entre l’inconnu et le bonheur, de quoi avez-vous réellement peur ?
La réticence au changement est bien connue des entreprises qui souhaitent implanter un nouveau logiciel ou de nouvelles procédures : panique à bord ! Il faut non seulement entraîner le personnel à la nouveauté, mais également l’accompagner psychologiquement. Vous constatez que 98 % des employés freinent le changement, quand 2 % sont curieux de sortir de leur routine et d’évoluer. La peur est à l’origine de cette attitude négative qu’une minorité remplace par la curiosité. D’ailleurs, la curiosité n’est-elle pas une preuve d’intelligence ? Albert Einstein l’a bien dit « Inventer, c’est penser à côté ». D’ailleurs, la situation de pandémie oblige les entreprises à se réinventer sous peine de péricliter…
Mais revenons à nos moutons… Vous avez peur du changement parce que vous ne le maîtrisez pas. Et le contrôle est nécessaire à celui ou celle qui est timoré. Je rappelle que la peur est une attitude d’enfant (l’enfant intérieur : terroriste terrorisé) et qu’elle n’est jamais bonne conseillère. Elle vous pousse à fuir ou à figer devant ce que vous considérez comme un danger. Mais quel âge avez-vous ?! Cependant, la seule chose qui vous fera avancer, quand vous êtes réticent au changement, c’est d’avoir plus peur de rester dans la situation qui vous fait souffrir que d’avancer. Voilà bien votre moteur : la fuite, une fois de plus. Mais cette fois-ci, dans la bonne direction : celle du changement ! Dans votre vie privée, quand la situation est tellement souffrante qu’elle en devient insupportable, vous n’aurez d’autre choix qu’en changer. C’est ainsi que vous venez me voir : la situation est devenue intolérable et il faut donc avancer. En fait, vous n’allez pas vers le bonheur, vous fuyez l’immense souffrance dans laquelle vous êtes tombé ! Et seulement si vous êtes combatif, car, les passifs, eux, endureront la situation jusqu’à en mourir…
N’allez pas croire que je vous juge : très résistante à la souffrance, il a fallu que je me rende au bout du rouleau professionnel, social, privé, physique et mental, en 2002, pour comprendre que j’avais quelque chose à régler ! Quand j’ai compris que j’étais en train de « crever », totalement dysfonctionnelle, ne sachant pas ce qui m’arrivait, j’ai enfin mis mon orgueil de côté pour faire appel à une aide extérieure. Et cette foutue fausse croyance qui a bercé votre enfance me collait à la peau : « On ne peut pas tout avoir dans la vie »… Vous l’avez cru, vous aussi ? Que diriez-vous de vous en détacher ? Bien sûr qu’on peut tout avoir dans la vie : une belle vie privée en tant que célibataire ou à deux, une vie sociale épanouie et du succès dans la vie professionnelle. Est-ce de la science-fiction ? Bien sûr que non ! C’est ce que je vis. C’est également ce que mes clients veulent connaître en se reprenant en main. Bien évidemment, nombreux sont ceux qui ont eu peur du changement, sachant que leurs repères et leurs perceptions se modifieraient, mais conscients que c’est pour le meilleur, le pire étant passé. Certains, en revanche, volontaires et heureux de comprendre les comportements humains et les vraies règles de la vie « entrent en coaching » avec délectation, débordants de curiosité et avides d’évoluer. Je ne suis pas uniquement urgentiste, intervenant après une énième rupture, la souffrance de la solitude ou le chaos professionnel dans la vie de mes clients : les plus jeunes optent pour faire de la prévention en venant chercher les informations que leurs parents n’ont pas été en mesure de leur délivrer.
Vous n’avez donc pas peur du bonheur : vous avez le trac d’entrer dans un monde nouveau que vous ne connaissez pas et qui ne peut être que bénéfique pour votre avenir. Certaines prises de conscience risquent effectivement de vous secouer, comme peut-être quand vous avez appris que le Père Noël n’existe pas. C’est, pour certain, un 360 qui se fait pourtant en douceur, la plus grande claque se situant dans la lecture du « Syndrome de Tarzan » (Béliveau éditeur). Une fois franchi ce cap, le reste n’est que découverte et déprogrammation respectant le rythme de chaque client. Pas utile d’opérer un changement radical, quand vous pouvez y aller à la vitesse à laquelle vous êtes capable de l’absorber. Bien que je qualifie le coaching que je propose « d’intensif », chaque personnalité est respectée. De même que vous avez appris à lire, à écrire, à conduire, vous apprendrez à être heureux. Et cet inconnu-là, vous avez tout à y gagner en sautant dedans à pied joint sachant que je vous guiderai, dans l’humour et la bonne humeur !