Pour vos travaux d’isolation, vous avez le choix entre différents types d’isolants thermiques.
● les isolants d’origine synthétique : polyuréthane, polystyrène (expansé ou extrudé), mousse phénolique, isolant mince
● les isolants naturels : liège, fibre de bois, plumes de canard, chanvre, lin, laine, fibres de coco, roseaux, ouate de cellulose, paille
● les isolants minéraux : laine de verre, perlite, vermiculite, argile expansée, verre cellulaire
● les isolants nouvelle génération : monomur (argile, pierre ponce), béton, peinture isolante, aérogels.
Ces matériaux présentent tous des caractéristiques intéressantes, avec des résultats et des performances variables, il faudra donc en tenir compte, ainsi que de vos besoins spécifiques, au moment de choisir votre isolant.
L’efficacité d’isolation d’un matériau ne dépend pas de son épaisseur, du moins pas en premier lieu. Elle dépend avant tout de sa capacité à conduire la chaleur. En effet, les isolants ne sont pas supposés conduire la chaleur, cette capacité doit donc être aussi faible que possible.
On la mesure en Watt (unité de mesure énergétique) par mètre et par Kelvin (unité de mesure de la température). On obtient alors un coefficient lambda, indiqué en W/m.K.
Lors de vos travaux d’isolation, vous pouvez bénéficier de certaines aides fiscales, qui peuvent s’avérer précieuses et vous permettre de réaliser des travaux d’envergure.
Tout d’abord, le crédit d’impôt pour travaux d’isolation s’applique aussi bien pour l’isolation de l’intérieur comme de l’extérieur, pour les résidences principales de plus de deux ans, que vous en soyez locataires ou propriétaires. Il s’élève à 22% du montant total (matériel+main-d’oeuvre). Ce crédit représente une réduction du montant de votre impôt à payer, ou un versement équivalent de la part du Trésor Public si vous n’êtes pas imposable.
Vous pouvez en outre faire une demande d’éco-prêt, qui concerne tous les travaux relatifs aux économies d’énergie dans les habitations, et ainsi emprunter jusqu’à 30 000 euros à taux zéro si vous êtes propriétaire, ou 16 000 euros à 1,90% si vous êtes locataire de logement social.