Faut-il être méfiant ou prudent sachant que l’un des deux attire les ennuis ? Quand vous avez pris plusieurs coups sur le museau, au lieu d’identifier pourquoi ça a mal tourné, vous préférez tournez le dos au genre humain et jeter le bébé avec l’eau du bain : vous vous méfiez de tout le monde, devenant presque paranoïaque et vous êtes convaincu que ça va vous protéger. En fait, le remède est pire que le mal et je vais vous le démontrer.
Quand vous n’avez rencontré jusque-là que des personnes qui vous ont malmené, quel qu’en soit le domaine, professionnel, social ou privé, vous avez tendance à considérer que tout le monde veut vous « arnaquer ». Du coup, vous portez un regard méfiant sur vos congénères parce que vous considérez qu’ils sont tous coupables jusqu’à preuve du contraire. Et pour gagner votre confiance broyée, Dieu sait qu’il faut patiner ! Et d’ailleurs, est-ce seulement possible ? Comment pensez-vous qu’une relation peut commencer quand vous affichez dans votre ‘site Internet sublimina’l (vos auras) votre conviction que la personne en face de vous est malintentionnée ? Imaginez que l’on vous présente un collègue de travail à votre nouvel emploi et qu’il vous regarde de travers, se méfiant immédiatement, pire, vous prévenant que vous n’avez pas intérêt à lui créer des problèmes. S’il se méfie, donnant le ton à votre relation, vous vous méfierez aussi et l’ambiance sera forcément « pourrie » ! La méfiance envoie comme message : « je sais que tu vas me rouler parce que tu es malintentionné ». Est-ce que ça vous fait plaisir d’être considéré comme un pervers d’emblée, sans autre forme de procès, par une personne qui ne vous a jamais rencontré auparavant ?
Imaginez les dégâts dans une rencontre qui aurait pu être amoureuse, mais qui finit rapidement et mal parce que sans la connaître outre mesure, vous avez décidé qu’elle allait vous tromper ? La méfiance est la preuve du manque de confiance en vous et donc en les autres. Il ne s’agit pas non plus de croire que tout le monde est beau et gentil. Il est question de remplacer la méfiance par la prudence. Toute personne est bienveillante jusqu’à preuve du contraire et c’est à vous de définir vos critères pour identifier si elle est digne de votre intérêt et de votre confiance. La prudence, c’est regarder où on met les pieds en surveillant les inconforts que l’autre peut générer chez vous. Il y a toujours quelque chose qui vous met la puce à l’oreille et ce signal, chaque fois que vous avez été berné, n’a pas été écouté. Il venait de votre intuition qui vous prévenait que quelque chose ne tournait pas rond, mais pressé d’entrer en relation, vous avez sauté à pieds joints dans le piège. On dit que « prudence est mère de sureté » et quand vous prenez soin d’observer une nouvelle personne en partant du prérequis qu’elle est sincère, il faudra juste écouter votre petite voie ou cet inconfort qui se manifeste en sa présence, si c’est le cas. Sinon, plus vous la connaîtrez, plus vous l’apprécierez et la relation d’amour, d’amitié ou simplement professionnel pourra s’installer.
La méfiance ne peut pas générer une relation équilibrée, car l’autre est automatiquement coupable et ne perdra pas son temps à vous rassurer. De plus, vous n’attirez que des personnes qui essaieront de vous manipuler sachant comment endormir votre méfiance. Et vous irez d’échec en échec, de plus en plus aigri. La prudence, elle, reposant sur la confiance que vous placez en vous, vous permet d’étudier la relation pour valider qu’elle est viable et que vous pouvez la faire évoluer. Alors, méfiant ou plutôt prudent ?
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