Et voilà insomnie bonjour.

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Et voilà, bonjour insomnie, levée à 4heures du matin, c’est bizarre j’ai l’impression que je revis mon passé, sans coup de chaussure, ni balai, mais je me réveille avec des images du passée,  que m’arrive t- il ? Combien de temps cela va-t-il me hanter.

Je reviens sur mon histoire. Le piment, je vous l’ai dit. Je trouvais cela normal à l’époque, une enfant j’étais, ce n’est pas bien je n’avais pas bien fait le ménage, alors c’était normal que je sois puni. Je pensais que toutes les mamans faisaient cela. Comme je ne parlais à personne de ma vie. Je ne sais pas pourquoi, ou plutôt je ne pouvais pas en parler. Ma mère me menaçais elle me disait que si jamais je racontais ce qu’elle me faisait je serais envoyé comme ma sœur dans une famille d’accueil et que je ne verrais plus mes frères et sœur. Alors je ne pouvais pas dire ma souffrance, car j’aimais trop mes frères et sœur, c’était comme-ci que j’étais leur maman, c’est drôle de dire cela mais c’est vrai. Même aujourd’hui ils me manquent tous. Huit ans ou neuf ans, je ne sais plus, ma grande sœur, tu me manquais je pensais souvent à toi, si seulement tu étais avec moi. On aurait partagé cette souffrance. Les Mardis, jeudis, et dimanches c’était jour du marché. J’y allais avec ma mère, toujours moi, la peur au ventre. J’étais mignonne et toujours le sourire aux lèvres, j’aimais bien les gens dehors, ils me souriaient, ils m’aimaient bien. C’est bizarre non, déjà à l’époque je ne voulais pas que les gens sachent que j’étais maltraité je faisais celle qui étais heureuse de vivre, mais si vous saviez mes pauvres gens. Vos sourire votre gentillesse, je le payais en rentrant à la maison, surtout si c’était des hommes qui me souriaient. Ma mère était jalouse, elle me traitait de putain, seul les putains souriaient aux hommes. Alors au marché je surveillais mon regard, dès que quelqu’un me regardais je disais non, dans ma petite tête, ne me faite pas de sourire, maman va me gronder, me punir.

A chaque retour du marché, elle posait les courses dans la cuisine, elle me demandait d’aller m’installer, j’obéissais c’est normal c’est ma mère, elle me punissait. Je ne comprenais pas pourquoi ? C’est elle qui m’avait toujours dit qu’il fallait sourire, pour que les gens ne voient pas qu’elle me maltraitait, que c’était une bonne mère. Et de l’autre côté elle me punissait. J’étais petite Je ne comprenais pas.

Aux légumes, mon cœur se mettais à battre, la peur qu’elle achète le piment, non, monsieur, ne lui donnez pas de piquant, c’est pour moi, elle va me faire mal,

Après m’avoir puni, je remontais ma culotte mes larmes coulaient à flots. Je l’aidais à ranger les courses, ensuite j’allais faire mes besognes, mon devoir, le ménage, pendant que les autres enfants jouaient dehors, je les regardais joué moi aussi j’aurais bien voulu jouer avec vous, j’étais triste de ne pas pouvoir jouer, ensuite, ma mère criait par la fenêtre à table, tous s’empressaient de rentrer pour manger, vite ils se lavaient les mains, je rangeais leur chaussures, leur vêtement, et je ramassais les jouets, enfin tous ce qui trainait dehors, moi ! Non je ne mangeais pas avec eux, sauf quand papa était là, j’adorais les dimanches, je mangeais du bon poulet avec des frites, j’avais le droit de manger à table, merci papa. En dessert on avait un quart d’orange, de la limonade. Hum !!!

Le dimanche après-midi, une amie de ma mère venait nous rendre visite avec ces deux filles mes petites copines, c’était bien, parce que le dimanche on prenait notre douche, on s’habillait toujours en blanc, ma sœur et moi de belle robe, je regarde souvent les photos prisent dans le fond du jardin, avec mes deux copines, j’étais contente car je pouvais jouer dehors, je courrais avec eux j’étais une enfant comme les autres, personne ne se doutait que le matin j’avais eu du piquant, j’adorais les dimanches après-midi.

En plus l’amie de ma mère, celle qui vivait à Paris, qui faisait visité Paris à ma mère, quand ma sœur nous gardait à la maison, elle était belle cette dame et mes copines aussi. En plus, elle nous donnait des jolies robes et des jouets, j’aimais bien jouer à la poupée quand elles étaient là, j’avais le droit de jouer c’était le meilleurs moment de ma vie.

Une fois qu’elles partaient, je me mettais à pleurer, elles pensaient que je pleurais parce qu’elles s’en allaient, mais non, parce je savais que j’allais plus jouer à la poupée, que j’allais remettre des vêtements moches, et que j’allais faire du rangement, laver les tasses à café, nettoyer.

Ni une, ni deux, ma mère m’a pris ma poupée, l’a donnée à ma sœur Nadia. Je pleurais bien sur parce que c’était ma poupée, ce n’était pas juste. Je me souviens ma sœur coquine tu faisais exprès de la déshabiller, la décoiffer, tu me faisais de la peine, mais ce n’est pas grave aujourd’hui je comprends.

Je pensais à toi ma grande sœur , que faisais-tu ? Ou étais tu ? Est-ce que tu jouais toi ? je n’en savais rien, mais j’étais quand même contente que tu n’étais pas là, parce que notre mère t’aimais plus que moi, je me souviens à chaque fois qu’elle me battait, elle me disait des choses méchantes, des mots qui me resteront gravés. Qui ont fait que j’étais jalouse de toi. Qu’elle regrettait que ce soit toi qui soit partie, elle t’aimait plus que moi. Tu étais sa fille chérie. Je pleurais, je lui demandais pourquoi elle me disait cela, j’étais sa fille et que moi je l’aimais, je voulais qu’elle m’aime.

Bon, je vais interrompre, je suis censé être en vacances, donc dormir, me reposer, non je ne peux pas, je dois écrire écrire ce qui me détruit encore aujourd’hui. Tout est lié, mes relations avec les autres. Je n’aime pas les gens méchants. Je les déteste tout comme je déteste ma mère. Mais non, elle je l’aime. Je ne sais pas pourquoi.

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