Le putter
De tous les bâtons, celui que vous utilisez le plus, est le putter. Et bizarrement, c’est souvent le bâton où bien des golfeurs investissent le moins. Dans une partie de 18 trous, la normal d’un terrain suggère que le putter sera utilisé au moins 36 fois. Exactement la moitié des coups d’une normale de 72. Donc un même bâton pour la moitié de la partie et les treize autres pour le reste. C’est un pensez-y bien, non?
En ce qui me concerne, c’est dans le putting que j’ai le plus facilement et le plus rapidement diminué mon nombre de coups. L’acquisition d’un putter mieux adapté à ma façon de jouer a probablement aidé à corriger quelques défauts dans mon mouvement. Ajouter à cela une meilleure façon de frapper la balle et vous obtenez la recette qui améliora ma tenue sur les verts.Il existe un bon choix de putter sur le marché. Des longs, des cours, des lourds, des légers, des « blades »,
des chers, des gros manchons,des numériques et j’en passe.
Alors, la question qui tue est : Lequel choisir?
Pour répondre à cette question je me suis demandé ce que j’attendais d’un bon putter.
Point A) : J’aimerais atteindre un meilleur mouvement de balancier et cessé de plier des poignets afin d’augmenter la précision.
Point B) : Les verts des terrains où je joue habituellement sont plutôt lents.
Point C) : J’aimerais un premier long put à moins de quatre pieds de la coupe.
J’ai donc effectué une recherche sur différents produits et j’ai passé un après-midi à essayer toutes sortes de putter dans une boutique spécialisée. Mon coté scientifique me faisait penché vers le « belly putter » (putter au nombril) en raison du fait que d’avoir trois points de contacts (nombril + 2 mains) éliminait théoriquement la torsion des poignets et forçait le mouvement de balancier ce qui augmente la précision.
Mais j’avais de la difficulté avec ce bâton de bien doser la force de frappe. J’ai alors essayé un putter à gros manchon doublé d’une tête lourde. C’est la que j’atteignis le mieux les points que je recherchais. De plus, ce bâton me donnait une meilleure confiance. Chose à ne pas négliger.
En conclusion, j’ai donc choisi un bâton dont le gros manchon aidait le mouvement de balancier et dont la lourde tête augmentait la distance de la balle sur les verts lent. J’ai aussi changé ma technique de frappe en plaçant la balle entre les deux pieds, un peu plus vers la cible que le centre. Cela réduit le sautillement et augmente la précision. Et comme bien des golfeurs professionnels, j’aligne la marque de la balle vers l’endroit visé. Cela aide à éliminer les illusions d’optique et le mauvais enlignement. Suite à toutes ces corrections, il est devenu bien plus rare les trous de plus de 2 puts sur ma carte de pointage.