La psychologie de l’écriture est envisagée comme test complémentaire parmi les tests déjà existants en psychologie clinique. Le médecin devant une symptomatologie dont il ne connaît pas l’origine avec certitude, même s’il a des présomptions, demandera des compléments médicaux : radiologique, cardiologique, examen du sang etc.. pour trouver le traitement adéquat. Les symptômes n’ont pas de causalité unique.
Il en va de même en graphologie : savoir se poser les questions sur une écriture, savoir saisir les détails dans la vue d’ensemble de l’écriture, ceux-ci sont-ils par exemple d’origine psychologique, physiologique ? En agissant sur le pourquoi on pourra être mieux éclairé sur le comment. Pour cela le graphologue ayant reçu une formation solide en psychologie, en psychanalyse, en caractérologie analytique, ayant fait un travail sur lui-même pourra aider l’être à trouver les réponses aux interrogations qui l’assiègent.
L’œil du graphologue ne doit servir au début qu’à la radioscopie de l’écriture. Au fur et à mesure notre perception de l’écriture examinée nous renvoie ce qu’elle veut exprimer, c’est à ce moment là qu’elle se livre et se confie .Le sens de l’objectivité est de mise, ne pas se laisser surprendre, envahir par notre intuition, notre imagination, certes indispensables mais toujours mises au service de l’observation et du raisonnement car interpréter, c’est reconnaître le sens caché sous l’apparence du sens donné, trouver la signification :production de sens.
Après une formation en sciences humaines, en psychanalyse, en caractérologie, la graphologie est devenue une de mes priorités pour la connaissance et la compréhension dans le secteur de la thérapie, l’éducation, la psychologie du couple, la connaissance des adolescents dans leurs préoccupations.
Jacques Serir, Consultant grapho-psycho-analyste
Source: http://www.graphopsy.com/