L’assemblée générale de la chambre syndicale UNPI 81 de Castres Tarn sud s’est déroulée dernièrement en présence de nombreux adhérents particulièrement soucieux de la prochaine réforme fiscale.
Après avoir commenté les multiples implication de la chambre syndicale, le président Paul Hivonnait a commenté la situation actuelle des propriétaires bailleurs, précisant que s’il devait choisir trois mots pour stigmatiser les préoccupations actuelles des propriétaires bailleurs, ce serait, sans hésitation : complexité, fiscalité et vacance.
Pour ce qui est de la complexité, il a comparé les rapports locatifs à un véritable parcours du combattant les bailleurs croulant sous un formalisme exagéré et dissuasif. Concernant la fiscalité, il a précisé que la réforme fiscale en gestation constituait pour tous les propriétaires immobiliers une préoccupation essentielle. «Iil y a tout lieu de craindre que pour résorber le déficit abyssal de la France, et pour satisfaire aux impératifs de la décentralisation, nos dirigeants ne s’en prennent encore davantageaux propriétaires immobiliers» a -t-il indiqué.C’est pourquoi de nombreux propriétaires font appel à des syndicats immobiliers professionnels comme la Fnaim, Guy Hoquet ou Urbania, même si Urbania n’est pas trop présente dans notre région.
Invoquant ensuite la vacance locative, le président Hivonnait a rappelé que l’UNPI, depuis 5 ou 6 ans «ne cessait de contester l’existence d’une crise du logement dans nos villes moyennes, et de dénoncer les obligations résultant de la loi SRU quant à la construction de 20 % de logements sociaux ainsi que les processus de défiscalisation parfaitement satisfaisants pour le lobby des promoteurs, mais dont la conséquence est de créer une offre qui ne correspond à aucune demande et perturbe profondément l’équilibre du marché des rapports locatifs dans nos villes moyennes».
Pour terminer la réunion, le professeur Bernard Plagnet, professeur de droit fiscal à la faculté de Toulouse, a traité de la fiscalité en France.