Types de colliers (ou autres dispositifs) pour chiens : s’orienter selon les recommandations du Ministère

Une simple visite à l’animalerie nous force de constater la panoplie de moyens de contention offerts aux propriétaires de chiens. Nous pouvons penser au simple collier de nylon ou de cuir, au traditionnel étrangleur (choker) en métal, au collier correcteur à la citronnelle, cela sans oublier les harnais ou les licous de promenades (de type Halti).

Devant tous ces choix, le gardien doit d’abord se demander quel produit répond le mieux à ses besoins et à ceux de son compagnon canin. Selon la race de ce dernier, mais aussi selon l’utilisation que le propriétaire veut faire du produit, le personnel de l’Inspecteur Canin dirige sa clientèle vers la meilleure option qui s’offre à elle.

Les moyens de contention que nous avons énumérés au paragraphe ci-haut sont ceux qui sont recommandés par le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). En effet, selon l’article 26 du Règlement sur la sécurité et le bien-être des chiens et des chats, «le collier de l’animal ne doit pas gêner sa respiration ni lui occasionner de la douleur ou des blessures». Ledit Ministère recommande aussi de toujours surveiller son animal lorsqu’il porte un tel dispositif, quel qu’il soit. En réalité, le port d’un tel accessoire devrait relever d’une utilisation temporaire comme la promenade ou les visites chez le toiletteur, par exemple.

À partir du Règlement cité ci-dessus, certains types de colliers ne reçoivent pas l’approbation du Ministère. Nous parlons ici des colliers à pics intérieurs ainsi que des colliers électriques.

Bref, lorsqu’il s’agit de procurer à son animal le dispositif de contention le mieux adapté, l’important est de se renseigner auprès d’un individu qualifié dans le domaine. Parfois, certaines options s’avèrent efficace sur le coup, mais sont lourdes de conséquences pour l’intégrité physique et psychologique de toutou. Inversement, certaines solutions efficaces existent sans que notre premier réflexe soit d’y penser. Par exemple, quelques séances de dressage avec notre animal peuvent rendre inutile l’emploi d’un collier étrangleur.