SOUFFRANCES : CULTURES, HISTOIRES, RELIGIONS ET MAUVAISES PROGRAMMATIONS
Comme vous le savez si vous me suivez sur facebook, je voyage de plus en plus pour mes activités professionnelles : Europe, Maroc, Antilles, États-Unis, Australie, en plus de vivre au Canada et, tout particulièrement, au Québec. Dans chaque pays que je traverse, la population que je croise pense être la seule à vivre des difficultés relatives aux mauvaises programmations de l’enfance (carences affectives) et à sa culture, l’histoire de son pays et la religion. Certes, chaque culture, histoire et religion est différente et génère des mauvaises programmations différentes, mais le résultat final est le même : la souffrance. Vous n’avez peut-être jamais pensé que la culture et l’histoire d’un pays remplissent votre brouette, en plus de la religion…
Au Québec, la croyance ancrée chez de nombreuses personnes est « on est né pour un petit pain », ce qui signifie « on ne vaut rien de plus qu’un petit pain ». Il faut savoir que le francophone subissait (et subit encore) la domination anglophone : ce sont les Anglais qui tenaient tous les postes clefs et les Français servaient de main d’oeuvre en grande majorité. Quand j’étais journaliste pour la revue « Québec Franchise » fondée par Jacques Desforges, je rencontrais des franchiseurs qui s’arrachaient les cheveux, car, bien que proposant des franchises à un prix abordable, avec listes de clients à l’appui, ce n’étaient que très rarement des Québécois qui sautaient sur ces opportunités, mais plutôt des émigrés qui faisaient ainsi fortune. La religion catholique a également beaucoup marqué le Québec, surtout au niveau de la culpabilité et l’interdiction à l’abondance et à la réussite. Le Québécois ne conteste pas non plus, car c’est mal vu autant que se mettre en colère. Puis, les femmes ont pris le dessus et nous voilà dans un matriarcat. Autant de mauvaises programmations transmises par la société québécoise et qui font souffrir de nombreux individus. Et que dire du sort que le Canada a réservé aux Amérindiens…
Et si le Québec est à forte tendance matriarcale, la Guadeloupe, d’où je reviens, vit une réalité économique qui est l’un des facteurs de montée de la violence, surtout dans les couples. Un nombre impressionnant de femmes ont été tuées par leur conjoint. Quand vos parents vous serinent, dès votre plus tendre enfance, que la réalité économique de l’île fera de vous un chômeur, quelle ambition pouvez-vous développer ? D’autant que l’esclavage est encore présent dans le quotidien et dans les mémoires, aux Antilles. La déportation massive, à partir des années 1670, d’esclaves noirs africains, ancêtres de l’immense majorité de la population actuelle, vers la Guadeloupe, comme vers la Martinique, la Jamaïque, la Barbade ou St-Domingue laisse une trace au fer rouge chez la majorité des habitants noirs de ces îles. C’est également une programmation qui s’est transmise de génération en génération accompagnée de rituels africains. Certains se sont libérés de ces chaînes psychologiques, quand d’autres les entretiennent. La révolte gronde et la violence grandit, quand les blessures sont maintenues vivantes et les espoirs en une vie meilleure étouffés.
Au Maroc, il y a une réalité culturelle, sociale et religieuse qu’il faut également prendre en compte quand je coache dans ce pays ou quand je suis des personnes, par skype ou au Québec, qui viennent d’Afrique du Nord. La notion de la famille et l’emprise qu’elle a sur les enfants est très présente et fait force de loi. Le mariage aussi et sont encore regardées de travers les femmes qui osent défier leur mari, leur famille et divorcer. La religion peut en voiler certaines quand d’autres ont décidé de vivre à l’européenne. Mais ce n’est pas sans être critiqué. Comment se libérer de vos lianes quand une société entière vous en a ligoté ? Quand une religion est sévère, elle pousse ceux et celles qui la pratiquent à espionner le voisin pour s’assurer qu’il suit bien les règles, lui aussi. C’est également un pays, comme la Guadeloupe, où l’homme est dictateur en majorité. Mais pas au nom de la détresse économique : au nom de la religion.
Et en parlant de religion, il en est une qui me fascine pour avoir suivi en coaching plusieurs personnes la pratiquant : le judaïsme. Le poids de la victimisation y est relié puisqu’ils sont encore marqués par le fait d’avoir été chassées d’Égypte et commémorent chaque épisode de leur histoire, en plus du génocide sous Hitler. C’est tellement lourd dans la brouette de mes clients et cela aussi passe de génération en génération, comme une grand-mère qui raconterait, le soir, à la veillée, comment elle a été maltraitée a ses petits-enfants afin qu’ils le racontent aussi à leur descendance. Quand on est victime, on a un bourreau et quand on a un bourreau, on reste coincé dans le passé à cause des émotions négatives reliées aux événements : votre site Internet subliminal affiche que vous êtes une proie, un souffre-douleur, une tête de Turc. Cette souffrance que vous traînez depuis la nuit des temps, accompagnée de rituels qui vous la rappellent est un véritable poids qui s’ajoute à votre propre histoire.
Les Américains entretiennent les tours du 11 septembre, faisant de ce pays une victime des terroristes pour l’éternité. Mais parlent-ils des Amérindiens qu’ils ont décimés ? Il est amusant de constater que les Français ne se sentent pas les victimes des Allemands, après les deux déculottées (1914-1918/1939-1945). Mon grand-père, pourtant embarqué par la Gestapo et envoyé dans deux camps de concentration, ne m’a jamais élevée dans la haine de l’Allemand. Les protestants furent décimés lors du massacre de la Saint-Barthélemy, déclenché à Paris, le 24 août 1572, prolongé pendant plusieurs jours dans la capitale, puis étendu à plus d’une vingtaine de villes de province, durant les semaines suivantes. Puis ce furent les dragonnades, persécutions dirigées sous Louis XIV contre les communautés protestantes de toutes les régions de France pour l’exercice de leur culte. Les dragons devaient obtenir la conversion au catholicisme par la force ou envoyer les récalcitrants aux galères. Pourtant, dans mon éducation protestante, jamais il n’a été question d’entretenir la mémoire de ces massacres et persécutions : le protestant est libre de son passé et regarde l’avenir.
Les civilisations, les cultures et les religions en plus de l’histoire sont également génératrices de mauvaises programmations et c’est la responsabilité de chacun de se placer dans le camp des victimes ou de ceux qui ont décidé d’avancer vers l’avenir en se libérant du passé. Le coaching permet de vous libérer de tout ce que vous ne pouvez plus porter dans votre brouette et vous tient plaqué au sol au lieu d’avancer. À partie de là, c’est votre choix, quand la souffrance vous met à genoux : rester prisonnier de toutes les mauvaises programmations et subir ou prendre votre propre destin en main pour gagner votre liberté.
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