Un comité de soutien s’est constitué pour demander le rapatriement humanitaire de Loïk Le Floch-Prigent, emprisonné au Togo sans assistance médicale, alors qu’il souffre d’un grave cancer de la peau et qu’il ne pourra plu survivre bien longtemps sans soins médicaux appropriés.
Alors que l’amputation de sa jambe est imminente et ne garantira même pas sa survie à moyen terme, Loïk Le Floch-Prigent est dans un état de détresse absolue, prisonnier dans une cellule crasseuse de Lomé.
En espérant sensibiliser l’opinion publique ainsi que les gouvernements français et togolais, pour faire bouger les choses, les proches de l’homme d’affaire ont donc publié une pétition de demande d’action.
Les gouvernements vont-ils laisser Le Floch-Prigent mourir dans ces conditions pitoyables, ou bien vont-ils accepter de mettre en place un rapatriement humanitaire, afin qu‘il puisse bénéficier des traitements médicaux dont il a vitalement besoin.
« À l’attention : de Faure Gnassingbé, président de la République du Togo
Loïk Le Floch-Prigent est gravement malade. Il a 69 ans et ses médecins, sa famille et ses avocats demandent avec insistance son rapatriement en France afin d’y être soigné du cancer de la peau qui ronge sa jambe. Détenu depuis plus de quatre mois dans un local de gendarmerie à Lomé, dans des conditions sanitaires insoutenables, et sans avoir pu consulter son dossier, il ne peut se défendre convenablement. Aujourd’hui Loïk Le Floch-Prigent risque l’amputation et la mort. Ceci n’est plus humainement tolérable. Quel que soit ce qui lui est reproché, sa santé et même sa vie ne peuvent constituer des contreparties acceptables. Nous demandons solennellement, aux plus hautes autorités du Togo à ce que Loïk Le Floch-Prigent puisse bénéficier des principes élémentaires auxquels nous croyons, à commencer par les droits de la défense, et le droit à la vie. »