ON PEUT SE PASSER DE DROGUE ET D’ALCOOL, MAIS PEUT-ON SE PASSER D’AIMER ?
Quand vous tombez dans l’alcool ou la drogue (voire les deux), on s’entend que la seule solution est d’arrêter net de consommer ces produits ? Mais quand vous avez une compulsion à la nourriture ou que vous vivez de la dépendance émotive, pouvez-vous arrêter de manger ou de côtoyer les autres êtres humains ?
A l’émission de Radio X Québec, le Show Tard, avec Yannick Marceau et Véronique Racine, vendredi dernier, une dame nous a appelés expliquant qu’elle avait fait la démarche des AA (alcooliques anonymes) pour se débarrasser de la dépendance émotive (être émotivement dépendant d’un autre être humain, souvent un conjoint) et que la seule solution, c’était de ne plus jamais être en couple. Ainsi, elle ne prenait plus le risque de devenir la Desperado d’un homme. Broyée dans une relation qui l’avait traumatisée, n’ayant plus confiance du tout en le sexe opposé, se permettant toutefois d’avoir des relations sexuelles sporadiques et sans lendemain, elle exprimait sa détermination à ne plus « toucher à une relation » comme on ne touche plus à l’alcool.
Peut-on appliquer le même principe pour la vie de couple que pour l’alcool ? L’être humain est un animal de meute, il est fait pour vivre en société, en couple, en famille. Bien sûr, les indépendants affectifs vous feront de grandes théories sur le fait que les hommes et les femmes ne sont pas faits pour vivre ensemble : quand ils sont en déséquilibre affectif, c’est certain ! Mieux vaut pour eux qu’ils se tiennent éloignés les uns des autres, surtout à plus de 5 sur l’échelle de Richter de la dépendance affective. C’est un bon réflexe, le temps de régler le problème : développer confiance et estime. Cela dit, seuls les Desperados pourraient respecter cette consigne, car les Trou noir affectifs, eux, ne souffrent pas ou peu en couple, car ils prennent et s’anesthésient au niveau des émotions et sentiments. Tandis que le Desperado passe sous le rouleau compresseur à chaque fois !
Faut-il se passer à jamais d’avoir des relations affectives ? Si vous n’êtes pas capable de développer votre confiance et votre estime qui auront été très affectées par une ou plusieurs relations désastreuses, c’est certain qu’il vaut mieux vous tenir éloigné de la vie de couple : vous allez de pire en pire et plus votre confiance diminue, plus vous attirez de gros prédateurs, proie facile que vous êtes. Donc, le repli stratégique, est un bon réflexe le temps de vous remettre d’aplomb : comprendre ce qu’il vous est arrivé, comment et pourquoi vous êtes tombé dans le piège, déprogrammer votre passé pour régler les blessures et « muscler » confiance et estime. Une fois ce processus terminé, vous pouvez à nouveau vous remettre sur le marché des célibataires, d’autant que je vous aurai donné les outils pour repérer les personnes en déséquilibre affectif et les éviter.
Ceux qui souffrent de compulsion à la nourriture ne peuvent pas non plus arrêter de manger. Pourtant, ils ressentent le même vide à l’intérieur que ceux qui s’adonnent à l’alcool, la drogue, le sexe, le jeu, le travail, le sport et autres compulsions. Avez-vous remarqué que certaines sont « socialement correctes » (le travail, le sport) et d’autres montrées du doigt (drogue, jeu, alcool) ? Tout ce qui est en excès est le symptôme d’un déséquilibre qui prend ses racines dans l’enfance : la dépendance affective. La dépendance affective (dois-je le rappeler ?) est le manque de confiance et d’estime qui génère toutes les autres dépendances sensées remplir un vide intérieur qui provient du manque de reconnaissance, d’affection et de protection dans l’enfance. En résumé, la dépendance affective est la mère de toutes les autres dépendances et, également, de la dépendance émotive : être émotivement inféodé aux autres êtres humains d’une façon vitale. Pas uniquement un conjoint : parents, enfants, amis, collègues de travail, bref n’exister qu’à travers les autres et craindre leur jugement.
Il y a une vie après la dépendance affective et la régler élimine les compulsions et la dépendance émotive, quelles que soient les blessures infligées, si vous prenez la décision de vous battre pour vous reconstruire. C’est mon métier et je suis la preuve vivante de ce que je vous explique : ayant vécu des drames dans mes relations de couple, ayant plongé dans le fond de la bouteille (et du baril !) pour gérer l’anxiété, je vis aujourd’hui un bonheur sans pareil : je suis en couple et l’alcool n’est plus un besoin, mais un plaisir, tout comme ma relation avec l’homme que j’aime et qui m’aime. Arrêtez de boire ou de vous droguer, arrêtez d’aller d’échec en échec et commencez à aimer !
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