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LA PEUR DU CORONAVIRUS : RÉALITÉ OU FICTION ?

Sur quoi reposent les mécanismes de la peur ? Quel est le pourcentage de fiction et le pourcentage de réalité, quand vous êtes terrifié ? Coronavirus : soyons réalistes.

Faites le ratio : nombre de décès vs la population mondiale de 7,7 milliards d’individus !

L’humain est comme une voiture : une mécanique avec des rouages. La bonne nouvelle, c’est que, si un moteur est réglé pour faire avancer un véhicule, vous avez, vous, plusieurs façons de monter votre propre mécanique. Une fois la mécanique montée dans votre tête, soit vous êtes terrifié aux moindres infirmations inquiétantes ou dramatiques, soit vous êtes capable de faire face à chaque événement sagement. D’autant que, la plupart du temps, vous avez « tricoté » les facteurs qui vous font paniquer, car ils ne sont pas la réalité. Observons le mécanisme de la peur face au coronavirus : les médias savent mettre en avant ce qui terrifie, annonçant le nombre de morts. Considérer juste le chiffre est terrifiant, mais si on le ramène dans son contexte : la population mondiale, en 2020, est de 7,7 milliards d’êtres humains. Faites le ratio… Le virus est à « tête chercheuse » et affecte principalement les personnes en situation de faiblesse au niveau immunitaire ou au niveau de certains organes. Faites-vous partie des personnes à risque ou risquez-vous de le refiler à quelqu’un d’autre parce qu’il ne vous affectera pas ? Si vous restez confiné, aucune raison que vous l’attrapiez, si vous êtes à risque. Si vous ne l’êtes pas, respecter les consignes de sécurité quand vous sortez vous en protégera. On vous demande simplement de patienter… Mais l’impatience est une attitude d’enfant…

Nos aïeux mourraient de… rire !

Franchement, nos aïeux, s’ils n’étaient pas déjà de l’autre côté, mourraient non pas du coronavirus, mais de rire ! Ils se sont battus dans des guerres, chacun à la leur façon, quel que soit leur camp, et ils risquaient leur peau chaque jour, résistants comme mon grand-père et son frère ou militaires, et de bien d’autres façons. Aujourd’hui, c’est une guerre de confinement, pas une guerre de tranchées : on ne vous demande pas de descendre dans les rues avec une arme (heureusement !), on vous demande de rester tranquille chez vous. Mais, les enfants gâtés que vous êtes, dans cette garderie géante qu’est ce monde, trépignent d’impatience et meurent, non pas de la maladie, mais de trouille ! Reconnaissez qu’une grande majorité d’entre vous n’est pas exposée. Que si vous respectez les consignes, vous vous en sortirez. Et voilà que la première personne annoncée décédée du COVID-19, au Québec, vivait à 30 kms de chez moi (Joliette). Mon Dieu, ont pensé les gens du coin, ça se rapproche, ça devient une réalité ! Tout le monde serre les fesses, mais se ruent sur du papier toilette ! Sauf que… à la finale, ils ont réalisé que ce n’est pas le coronavirus qui a emporté la dame décédée… De la fausse information, il y en a. Et c’est à vous de décider si vous prenez du recul ou si vous tombez dans la psychose que les médias sont en train de créer.

Les mécanismes de la peur

Votre cerveau ne fait pas la différence entre ce que vos yeux lui envoient comme informations et les images que vous créez dans votre imagination, parfois trop débordante. Vous lisez ou entendez le nombre de décès (je vous rappelle que c’est sur une population de plus de 7,7 milliards d’individus) : ça, c’est la réalité. Mais votre imagination se met à tricoter en vous déconnectant du bons sens : vous vous voyez déjà mort (ça réveille de vieilles mémoires ancestrales : la peur de mourir), alors que vous n’êtes pas à risque ; Si vous savez que vous n’êtes pas à risque, vous raisonnant, vous imaginez qu’il n’y aura plus de papier toilette et vous filez en acheter ; Ou encore qu’il n’y aura plus rien à manger (alors que les magasins sont visiblement toujours livrés) et vous faites des réserves de toutes sortes de denrées non périssables ; Vous imaginez ensuite que vous n’avez plus d’argent (de toute façon, il n’y aura plus rien dans les magasins, à ce que vous croyez !), vous allez finir à la rue, mendiant édenté, mais, de toute façon, il n’y aura personne pour vous refiler une pièce ou un sandwich, car la pandémie aura tué le monde entier ! Et tout ça parce qu’il y a effectivement une pandémie (c’est une réalité), on vous demande de rester chez vous pour la contrôler et vous êtes en sécurité, bien au chaud, le ventre plein, avec ceux que vous aimez (ou non : et là ça peut devenir un cauchemar que vous n’aviez pas imaginé !). Alors, y a-t-il de quoi être terrifié, dans votre cas ?

Regardez le sketch de Jean-Marie Bigard puisque des rumeurs courent sur le fait que des expériences étaient faites sur des chauve-souris, en Chine, dont l’une se serait échappée (ne le dites surtout pas à Jean-Marie : il a peur des chauves-souris !) et aurait provoqué la pandémie (réalité ou fiction ?!) : moquez-vous de vous-même en regardant cette vidéo et associez la chauve-souris au virus, ça vous fera desserrer les fesses ! https://www.dailymotion.com/video/x5bduq

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