Natif de Shawinigan, Claude découvre très tôt sa passion pour l’écriture. Dès sa cinquième année du primaire, qu’il fait à l’école St-Marc, il écrit et rêve de publier un jour. Toutes ses études seront d’ailleurs marquées par cette passion. « Ne cessez jamais de croire en vos rêves, car non seulement ils vous permettent de vous sentir vivant, mais ils demeurent accessibles tant et aussi longtemps que vous y croirez. »Au secondaire, il s’implique dans le journal étudiant de l’École Secondaire St-Joseph à Pointe-du-Lac, près de Trois-Rivières. Il fera de même au CÉGEP de Shawinigan ainsi qu’à l’Université Laval où il étudie en littérature.
Dernier d’une famille de cinq enfants, fils d’un soudeur et d’une serveuse de restaurant métamorphosée en mère au foyer, il passera son adolescence à écrire des poèmes révélant son côté torturé et sombre.Provenant d’un milieu ouvrier et, somme toute, très conventionnel pour l’époque, Claude se sent différent des autres par sa vision du monde et s’évade en lisant l’œuvre du poète français Charles Baudelaire. Sa principale œuvre, Les fleurs du mal, sera son livre de chevet durant de longues années.
Jeune adulte, il débarque à Québec où il se lance dans l’écriture de nouvelles littéraires psychédéliques. Ses personnages sont souvent à l’opposé de ce qu’il vit. C’est-à-dire une petite vie bien rangée. Ses nuits, il les passe à écrire. Dans le jour, il étudie puis se trouve un emploi temporaire qui durera cinq ans.
Sa jeune vingtaine est marquée par son mariage, par son boulot dans le domaine financier (on est loin de la littérature) et dans son implication dans le club optimiste du Lac St-Charles, une banlieue de Québec avant les fusions, les défusions et les refusions. Là encore, il entreprend la publication d’un journal et s’amuse à faire des plaisanteries anecdotiques sur ses confrères et consœurs optimistes tout en relevant, au passage, leur extraordinaire implication pour la jeunesse. L’écriture est toujours présente.
Après un court retour dans sa région natale où il est copropriétaire d’un magasin d’informatique, il retourne à l’université. Cette fois son choix s’arrêtera sur l’Université du Québec à Trois-Rivières, où il fera son baccalauréat en enseignement au secondaire. Cette étape marquera un point déterminant dans son cheminement. Il enseignera le français et l’histoire, ses deux passions. Passions clairement exprimées dans ses romans.
Sa trentaine marquera deux changements importants pour lui. Le premier et le plus marquant sera l’arrivée de sa fille et le second sera le début de sa nouvelle carrière. Avec son épouse, il déménage donc à Joliette où il enseignera et où il élèvera son petit ange. C’est là qu’il renouera avec sa passion en écrivant des nouvelles littéraires axées davantage sur l’aspect policier.
« Lorsqu’un élève apprend les bases d’un type de texte, les enseignants se retrouvent souvent devant une difficulté, celle de trouver un texte pouvant montrer, avec exactitude, la structure de ce type de texte. » Afin de contrer cette difficulté, il se remet à l’écriture de nouvelles littéraires. C’est durant cette période qu’il sera diagnostiqué Trouble Déficitaire de l’Attention sans Hyperactivité. Cette troublante révélation lui fera comprendre que cette différence l’a sûrement torturé durant une longue période de sa vie, mais surtout elle lui aura permis de développer son imagination. Imagination qui le sied bien depuis toujours.
Cette modification génétique le rapproche plus que jamais de l’atteinte de son rêve : écrire des romans. L’année 2007 sera déterminante. Quelques mois avant d’apprendre de quoi il est atteint, il sera frappé de plein fouet par le Da Vinci Code. Ce roman, désormais connu de par le monde, servira de bougie d’allumage. Après en avoir fait la lecture, Claude se lance enfin dans l’écriture d’une œuvre qui devrait contenir au-delà de vingt pages ! Avec l’arrivée de la quarantaine et de la sagesse (sic), il découvre la volonté de faire aboutir son rêve !
Après quelques mois de recherche et d’écriture, Conspiration voit le jour. Dès 2008, il se lance à nouveau dans l’écriture et un deuxième roman policier sera complété, Iskra, le mystère de Rapa Nui (île de Pâques).
En 2009, un sombre fléau menace le monde scolaire. Cette menace oblige la mise en place de protocoles extraordinaires. Cette menace change les façons de faire des enseignants et de leurs élèves, entre autre chose. Cette menace qui provoque une névrose pandémique n’aboutira jamais ! Jamais, erreur ! La grippe H1N1 profitera aux compagnies pharmaceutiques et à notre auteur…
C’est avec Influenza que Claude réalisera son rêve, celui d’être publié. Enfin presque ! Car il est à noter que le Complément dans ce Groupe Verbal est erroné ! En effet, c’est avec Influenza que Claude réalisera son rêve, celui de se publier. (Ce paragraphe fait référence à la nouvelle grammaire, si certains termes vous échappent, adressez-vous à vos enfants !)
Ces études en Histoire et en Français aboutissent désormais dans ses romans. Romans policiers ayant un petit côté international où les Services Secrets Canadiens (oui, oui, nous en avons) doivent déjouer des intrigues criminelles, voire machiavéliques.