Lorsque je sais précisément ce que je veux et où j’en suis, mon esprit est calme, clair, en paix mais si je perds le Nord, Mon Nord, alors je deviens confus, ma vision s’assombrie. Commençant à n’y voir plus clair et préférant parfois ne pas me poser les bonnes questions, je reste dans le flou, le vague. L’esprit y étant inconfortable, il cherche parfois des pensées pour s’occuper. Des idées noires peuvent survenir et prennent appui sur mon environnement (professionnel, social etc. …), sur mes souvenirs du passé ou sur des projets, des doutes futurs, ceci pour les rendre tangibles.
Pour certains, il est plus facile de développer des idées noires car bien qu’inconfortables, elles sortent du doute. Quitte à choisir, j’aime mieux l’inconfort du noir que du doute, à défaut d’être dans la lumière. Ces idées noires constituent alors une solution, un échappatoire mais deviennent une difficulté si elles s’inscrivent dans la durée. Comment en sortir?
Avez-vous déjà été dans une pièce obscure, en gardant les yeux ouverts, pendant un moment puis allumez subitement la lumière?
Au début, c’est éblouissant. Parfois, on ne voit presque rien même. D’autres fois, on ferme les yeux pour que la lumière soit moins violente et on les ouvre tranquillement. Certains les garde fermer. Les plus courageux vont les conserver ouverts, même sans savoir ce qu’ils vont voir car ils continuent à vouloir regarder. Et vous, que faites-vous?
Si vous êtes dans le noir, vous pouvez tâtonnez, courir, ne pas bouger, cherchez l’interrupteur… à moins que vous ne vouliez en profiter pour dormir. Quoiqu’il en soit, ne rester pas trop longtemps seul dans cette obscurité car vous risquez de vous y habituez et de perdre le désir d’en sortir, sans même vous en rendre compte.
Imaginez que vous êtes dans une pièce noire. Vous cherchez à votre manière la lumière, l’interrupteur, une lampe, une bougie… Et vous l’allumez. Vos yeux s’habituent pour découvrir que vous êtes dans une pièce sans porte ni fenêtres. Que pouvez-vous faire? Inutile de chercher une ouverture, il n’y en a pas… à moins qu’il vous appartienne de la créer, de l’inventer? Pourtant, vous êtes bien rentré dans cette pièce par un passage?
Tien, tien… Voilà sûrement un jeu digne de vous, de vos talents. Sinon, vous ne seriez pas ici.
Comment voyez-vous votre porte de sortie? Grande, petite, arrondie, carrée, en bois. Et la poignée? Sentez là dans votre main et ouvrez la porte. Si elle reste fermée, c’est peut-être que vous avez encore quelques avantages à rester dans la pièce, lesquels?
Cherchez, les réponses sont en vous. Lorsque vous les aurez, vous serez capable d’ouvrir la porte et il vous restera à découvrir ce que vous allez voir de l’autre côté, en dehors de la pièce, ce que vous voulez y faire… Êtes-vous prêt?
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