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EST-CE QUE FRAPPER, MORDRE, ÉTRANGLER, VIOLENTER UNE FEMME PENDANT L’ACTE SEXUEL EST UNE PREUVE DE VIRILITÉ ?

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L’expression « homme rose » a le don de m’irriter et comme tout a son contraire, l’inverse serait donc « femme bleue » ? Un homme m’appelle et m’explique que sa conjointe l’a quitté « parce qu’il n’était pas assez viril ». Je lui demande ce qu’elle entendait par là et il m’explique qu’elle lui demandait de la frapper (lui faire mal) avant l’acte sexuel. S’y refusant, il a vu sa virilité totalement remise en question. Je l’ai immédiatement rassuré et lui ai proposé de rester comme il est. Un de mes clients me raconte que ça fait deux fois qu’il tombe sur une femme qui lui demande de faire preuve de violence (mordre, étrangler). Ce n’est pas son style puisqu’il est plutôt romantique que « Cro-Magnon ». Il a bien failli remettre en question sa virilité, lui aussi. Est-ce que le fait de refuser de violenter une femme fait virer la couleur d’un homme au rose ? Parce qu’un homme est sensible, doit-on lui attribuer un côté « très féminin » ? Est-ce que la sensibilité est réservée uniquement aux femmes ? Comment, Monsieur, vous y retrouvez-vous dans ce monde où l’homme est censé être un protecteur et voit sa virilité remise en question parce qu’il refuse toutes violences sexuelles faites à une femme ?

Parlons, pour commencer, de la différence entre brutalité et violence, dans le sexe. Faites la différence entre être passionné et emporté par un désir brutal à deux et avoir besoin que votre partenaire, Madame, vous fasse mal pour atteindre l’orgasme. Ce simulacre de viol réclamé par la partenaire n’est pas du tout du goût de tous les hommes éduqués dans le respect de la femme et d’eux-mêmes. Je vous raconte une anecdote me concernant, car les femmes ne sont pas à l’abri de ce style de demande non plus : quand j’étais jockey, montant les chevaux de courses en France, je maniais la cravache. Un homme me demanda un jour s’il y avait possibilité que nous batifolions tous les deux, moi, la cravache à la main. Je lui éclatais de rire au nez pour deux raisons : la première étant que je n’ai aucun respect pour un homme soumis (je préfère largement qu’il soit mon égal) et la deuxième nécessita plus d’explications. En fait, je n’utilisais la cravache que pour riposter au manque de respect d’un cheval qui essayait de me blesser au box. Donc, quand je faisais appel à cet objet, cela signifiait que j’étais très fâchée et le cuir de l’équidé est bien plus résistant que la peau des fesses de celui qui me proposait la gaudriole. Il renonça à son projet d’autant que je n’avais aucun intérêt ni pour lui, ni pour ce style de pratique. Ceci pour vous expliquer que la violence et la douleur dans le sexe ne font pas du tout partie de ma vie et que si c’est votre cas aussi, homme ou femme, vous en avez le droit. Ça ne remet en question ni votre virilité, Monsieur, ni votre expérience sexuelle, Madame. Et ne laissez personne vous dire que parce que vous refusez de vous manquer de respect, vous n’êtes pas « hot ». Vous savez juste ce que vous voulez et ne voulez pas dans le respect de vous-même. Ceux qui revendiquent la violence et la souffrance dans l’acte, s’ils sont entre adultes consentants, en ont tout à fait le droit et ça porte un nom : le sadomasochisme.

Avez-vous un côté féminin « très développé » parce que vous respectez les femmes ? Non ! Vous n’êtes pas « un homme rose », vous êtes un homme éduqué, doté d’une belle sensibilité, de sensualité et d’intelligence émotionnelle. Cette dernière n’appartient pas uniquement aux femmes. D’ailleurs, ceux et celles qui en sont dépourvus sont souvent des Trous noirs affectifs* : branchés à leur nombril uniquement, incapables de se mettre dans les chaussures des autres, dépourvus d’attentions envers autrui, n’anticipant pas sur ce qui pourrait favoriser le bien-être de l’entourage, ils n’ont aucune émotion. Le grand public les appelle « les pervers narcissiques manipulateurs », moi, je les appelle les Trous noirs affectifs*. Coupés de leurs émotions, ils prennent tout et ne rendent rien ou si peu, juste pour appâter. Et, bizarrement, ils ont « plaisir » à soumettre ou à être brutalisés dans le sexe : dominer ou être dominés violemment. D’ailleurs, vous remarquerez qu’une personne dominée dans son quotidien deviendra dominatrice au lit et un dominateur dans le quotidien sera un soumis dans ses pratiques sexuelles. Et si vous en rencontrez un(e), constatant ses comportements extrêmement égoïstes, au lieu de fuir, vous leur servez de repas… Sachez qu’ils sont, comme vous, en situation de survie et qu’ils bouffent tous ceux qu’ils croisent (c’est plus fort qu’eux) pendant que vous, vous vous laissez bouffer. Alors, qui est le plus pervers : celui qui bouffe ou celui qui se laisse bouffer ? Être doux, sensuel, attentionné et attentif au plaisir de votre partenaire ne fait pas de vous un « homme rose », ni un homme dénué de virilité. Les préliminaires sont un « langage » préparant à la pénétration et réveillant autant le sexe de l’homme que celui de la femme qui prépare ainsi « son intérieur ». Bien sûr, cela n’exclut pas les étreintes rapides et passionnées, voire brutales (mais pas violentes), quand le désir est au rendez-vous des deux côtés : « à la hussarde » sur table de la cuisine. Même des mots crus, quand c’est d’un commun accord et avec complicité, peuvent être utilisés. Cependant, le « baise-moi » lors de la première joute intime peut en déstabiliser plus d’un : mes clients souhaitant manifester toute leur attention à leur nouvelle rencontre se voient encouragés à la traiter comme « une chienne ». Nombreux sont ceux qui ont renoncé. On s’entend : une fois la complicité établie, les mots crus consentis d’un commun accord peuvent stimuler. Mais pour la première fois, ça peut être totalement prématuré, surtout pour un homme respectueux.

Et pour en revenir aux femmes qui ne respectent pas les hommes et que l’on pourrait appeler les « femmes bleues », puisqu’elles veulent leur ressembler (n’en reproduisant que les défauts !) jusqu’à en avoir du poil au menton, ce sont les mêmes qui écrasent et dominent le sexe opposé dans l’intimité. Un autre client m’a raconté que lors de la deuxième rencontre, sa « prospecte » a pris son entrejambe dans sa main, à travers le jean, et lui a lancé : « Ça, c’est à moi et les rôles vont être inversés : ça va être moi l’homme et toi la femme » en le regardant droit dans les yeux. Candidate rejetée !!! Servir d’objet sexuel n’était pas du tout du goût de mon client qui souhaitait une relation sérieuse et équilibrée. Quant à celles qui demandent à être frappées, secouées par le chignon, voire même étranglées et mordues (si, si !) pour atteindre ou simuler l’orgasme pensant que c’est ce qui plaît à la gent masculine, soit elles fondent leur éducation sexuelle sur la pornographie, soit elles ont été abusées et violées dans leur enfance, ce qui fut leur première imprégnation et programmation au niveau du sexe. Dans un cas comme dans l’autre, associant la violence à la virilité ou à la seule façon que les hommes ont de procéder, elles auront tendance à dénigrer le romantique, le sensuel, l’intuitif, l’attentionné qui, à leur goût, donne trop dans « la dentelle », manquant à leurs yeux de testostérone. Si, Monsieur, vous correspondez à cette description, ne changez surtout pas : votre virilité n’est pas à remettre en question. Et si vous rencontrez une partenaire qui la dénigre parce que vous refusez de lui faire subir les « derniers outrages », partez en courant ! Sachez que des femmes épanouies et bien dans leur peau apprécieront TOUTES vos attentions.

En résumé, cessez de croire ou d’accepter que l’on dise de vous, Monsieur, que vous êtes un « homme rose » avec « une grande part de féminité en vous » : vous êtes simplement intelligent, respectueux, sensuel, éduqué avec une belle intelligence émotionnelle. Frapper, mordre, étrangler, tirer les cheveux, bref faire mal à une femme n’est pas un signe de virilité. Ce sont des pratiques sexuelles qui n’engagent que ceux et celles qui aiment s’y livrer. VOUS AVEZ PARFAITEMENT LE DROIT DE REFUSER ! Et si vous avez lu « Le syndrome de Tarzan » (Béliveau éditeur), vous vous rappelez certainement que mon image de l’homme se retrouvait dans la scène où Jessica Lange est allongée dans la main de King Kong qui lui souffle dessus pour la sécher, après sa baignade : la délicatesse alliée à la puissance et la protection, le tout dans la sensualité et le respect.

*Cf. « Le syndrome de Tarzan » (Béliveau éditeur)

www.pascalepiquet.com

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