DONNER UN SENS À VOTRE VIE ? ÊTRE HEUREUX TOUT SIMPLEMENT !

Vouloir reprendre votre vie en main est une excellente initiative quand vous sentez que vous dérapez et je suis la première à vous y encourager.  Quand la mienne m’a totalement échappée, en février 2002, et que tout s’est écroulé, moi y compris, je n’avais à mes côtés aucune ressource pour me donner les outils : il fallait que je me reconstruise, mais je n’avais aucune idée de la stratégie pour y arriver. Souvenez-vous qu’à cette époque, Internet était très peu développé et je me battais sans savoir de quoi j’étais affectée : la dépendance affective. Aujourd’hui, dès que vous cherchez une réponse, elle se trouve sur le web. Justement, parlons-en de ces réponses : c’est à double tranchant. Certains articles et sites vous emmèneront vers des solutions quand d’autres vous entraîneront par le fond… Ceux qui me connaissent vous le confirmeront : famille, amis ou clients ont constaté que j’ai une vie simple. Parce que le bonheur l’est. Je n’ai jamais lu aucun livre de croissance personnelle, même si j’en écris. J’ai juste pris le temps d’observer les comportements humains et, en priorité, les miens. Puis, ceux de mes conjoints et de toutes les personnes que j’avais pu croiser et qui m’ont nui. Nui ou poussée de l’avant ? Je dirai poussée de l’avant. Donc, je n’avais pas Internet et je me suis débrouillée seule. Vous, vous avez accès à Internet qui s’est développé, mais attention ! Que diriez-vous de distinguer les messages positifs des messages dangereux ?

Ce que je souhaite vous expliquer dans ma chronique d’aujourd’hui, c’est que les outils pour créer votre propre bonheur sont faciles à comprendre : tout repose sur le fait de développer la confiance et l’estime pour atteindre votre objectif. Ok, me direz-vous, mais on fait ça comment ? La PNL (programmation neuro linguistique) est l’un des moyens pour vous y aider. Certains réussiront par eux-mêmes juste en comprenant comment cela fonctionne et en faisant les exercices, quand d’autres auront besoin de coachs comme moi. Une fois les outils en main, il faut les utiliser. Je répète : il faut les utiliser ! Vous êtes nombreux à chercher des solutions et dès que l’on vous donne ce qu’il faut pour y arriver, au lieu de vous exercer, vous continuez à chercher d’autres outils. Imaginez que je décide de repeindre une pièce et, croyez-moi, je ne suis absolument pas bricoleuse : je vais dans un magasin spécialisé et on me donne tout le matériel qu’il faut, y compris de judicieux conseils. On me propose même de revenir, si j’ai besoin d’une aide supplémentaire pour réussir mon projet. Je rentre chez moi et je cherche aussi sur Internet comment procéder, puis je demande à plusieurs  voisins comment ils feraient, puis j’achète un livre qui explique les rénovations et je vais à un séminaire sur « comment repeindre votre plafond », puis je pars aux États-Unis pour en savoir plus grâce à un spécialiste qui donne des cours sur le sujet et je vais sur des forums de discussion, puis je rencontre quelqu’un qui s’y connait, me dit qu’il va venir, je l’attends et il ne vient jamais et, pendant ce temps-là, je n’ai pas repeint mon salon…

Voyez-vous où je veux en venir ? Peut-être souriez-vous et j’imagine certains de mes clients sourire aussi : réfléchir –> agir –> jouir. Si vous passez votre temps à réfléchir, repoussant le moment d’agir, cherchant toujours plus d’informations, vous n’entrez jamais en action. D’autres vont entrer en action, appliquant les principes, utilisant les outils, mais, persuadés que ce n’est pas assez, continueront à chercher d’autres procédés oubliant tout simplement d’en jouir. J’en ai vu partir en dépression à force de chercher d’autres méthodes et stratégies, car ils n’en finissaient jamais, au lieu de jouir de ce qu’ils avaient déjà acquis. D’autres, sentant cette pression de trouver sa mission, d’accomplir des exploits, de réaliser quelque chose de grand finissent aussi dépressifs. On les a envoyé dans la mauvaise direction… Mes clients ont tous les outils pour être heureux, car il s’agit bien de cela. J’applique moi-même chaque jour ce que j’enseigne et je ne fais vraiment rien d’extraordinaire. Bien sûr, j’évolue chaque jour, mais je ne cherche plus d’outils, j’ai compris comment bien repeindre ma vie et j’entretiens les travaux.

Si vous restez dans la réflexion en allant chercher toutes sortes d’éléments complémentaires pour éviter de prendre les pinceaux, éviter de commencer à expérimenter, éviter de vous solidifier dans votre expérience, vous n’atteindrez pas votre objectif. Et le danger, quand vous vous imprégnez des messages de certaines personnes sur le web qui vous disent : « Trouvez votre mission », « Si vous n’êtes pas heureux dans votre travail, donnez votre démission ! », « Vous devez atteindre la perfection pour accomplir quelque chose de grand ! », « Donnez un sens à votre vie », « Sortez de votre zone de confort ! » et toutes sortes d’autres bêtises qui vous font croire que vous devez être Nelson Mandela, Mère Térésa ou Gandhi, vous réalisez que vous n’en êtes pas capable et vous cherchez d’autres outils ou vous tombez en dépression. Rassurez-vous, votre première mission est d’être heureux et la deuxième d’en faire profiter les autres. Quel que soit votre métier. Bien sûr, me répondrez-vous, tu dis ça, mais tu écris des livres et tu es connue. Donc, vous pensez que je change le monde ? Pas du tout : je fais ce que j’aime. Si vous avez lu mon best-seller « Le syndrome de Tarzan« , vous savez que j’ai fait mille et un métiers, j’ai cherché ma voie jusqu’à l’âge de 40 ans et j’ai enfin trouvé ce qui me faisait plaisir. J’ai repris des études pour cela et j’ai construit ma réputation en étant chaque jour dans le bonheur d’être moi. Si un autre métier m’avait rendue heureuse, j’aurais sauté dessus à pieds joints. Ma formation de secrétaire de direction n’était pas ma voie, ni tout ce que j’ai essayé. Je n’ai jamais voulu changer le monde, juste changer mon monde.

Soyez prudents par rapport aux messages que vous envoient certains sur le web. Demandez-vous toujours s’ils sont bien dans leur peau et s’ils ont donné un sens à leur vie, eux-mêmes. Ou encore si, en toute innocence ou par domination, ils ne sont pas en train de semer le doute ou d’installer des objectifs impossibles dans votre esprit. Donner un sens à votre vie, c’est juste être heureux et c’est votre mission aussi. Personne ne vous demande d’accomplir des exploits : ceux qui l’ont fait par besoin de reconnaissance n’ont rien compris et cela n’a pas fait leur bonheur pour autant. Exploit ou pas, ce qu’il vous faut trouver, c’est la meilleure place pour vous : un domicile que vous aimez, un job agréable, un entourage positif, être bien dans votre peau en tant que célibataire pour, un beau jour, rencontrer un(e) partenaire adéquat. Est-ce un exploit ?

« Séduire pour une nuit ou charmer pour la vie ? » sorti au Québec et en Europe et vendu en numérique sur le site www.pascalepiquet.com

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Lisez la chronique de Pascale Piquet, tous les mercredis, depuis 2007.

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