Vous souffrez de solitude et ne savez pas comment vous faire des amis ? C’est souvent là que le bât blesse : savez-vous choisir, démarrer et entretenir une amitié ? Dans un monde de nouvelles technologies qui tuent l’humanité, plus vous avez d’amis, moins vous en avez ! Ce serait drôle que vous invitiez tous ceux que vous avez sur Facebook à souper… Ça coûterait très cher, d’autant que si vous avez besoin d’aide aucun ou si peu ne se présenterait. Quel est le secret pour s’entourer de personnes loyales et sincères qui vous apprécient et que vous appréciez ?
Soyons francs : la pandémie Covid-19 est bien la pire des situations pour se faire des amis. Nous ne voyons même pas le visage des personnes que nous rencontrons en sortant de chez nous ! Projetez-vous dans le futur, quand vous pourrez sortir démasqués et côtoyer qui vous voudrez. J’espère que le confinement et les conditions sanitaires extrêmes vous auront convaincu de laisser tomber vos « amis » Facebook pour rencontrer des humains, en chair et en os. Il en va de l’amitié comme de l’amour : si vous dégoulinez le besoin, vous faites fuir ceux que vous croisez. Votre message dans votre site Internet subliminal ne doit pas annoncer que « vous cherchez des amis à tout prix ». C’est comme vous promener sur la plage en savourant la beauté du paysage, la chaleur du soleil, le sable fin sous vos pieds et, soudain, tomber, sans le chercher, sur un magnifique coquillage parmi tous ceux que vous n’avez pas remarqués. L’amitié est la perle dans l’huître : la perle étant rare et précieuse. Si vous ne scrutez que le sable afin de trouver le coquillage parfait, vous ne verrez rien du paysage. Vous me suivez ? On ne chasse pas plus l’amitié que l’amour : l’un et l’autre s’attirent !
Vivez donc votre vie, faites des activités, demandez à vos amis de vous présenter leurs amis, organisez des événements ou allez à ceux que l’on organise pour vous, faites ce que vous aimez. Le lieu de travail est propice à l’amitié, quand vous côtoyez des personnes qui vous ressemblent au niveau de vos valeurs : proposez-leur de partager le temps de pause à midi, puis de sortir et enfin invitez chez vous ceux que vous appréciez. C’est le même principe dans toutes les circonstances vous permettant de croiser du monde : inviter chez vous ceux avec lesquels vous semblez avoir des affinités. L’historique scelle l’amitié : plus on se connaît, plus on s’apprécie, plus on a de complicité au travers de ce que l’on vit ensemble. Attention à ne pas être un Desperado mettant tout en œuvre pour acheter l’amitié : on se servira de vous, mais on ne vous estimera pas. L’amitié, c’est comme le jeu où vous endossez des rôles : prenez celui d’esclave et on vous utilisera. Au contraire, affichez que vous vous respectez et on vous respectera. C’est vous qui donnez le ton ! Et si l’on ne vous respecte pas, virez donc la personne de votre jeu !
Pour vous faire des amis, il faut commencer par vous aimer, pour comprendre pourquoi ils vous apprécient et savoir également les apprécier. Encore une fois, la pandémie ne s’y prête pas puisque nous ne pouvons même pas fréquenter notre propre famille qu’en cercle très restreint. Mais quand vous serez libre, j’espère que vos ailes auront suffisamment poussé pour voler au-devant de ceux avec lesquels vous souhaitez tisser des liens. C’est comme dans la cour de récré quand vous étiez petit : il fallait s’avancer et dire « comment tu t’appelles, moi, je m’appelle…. » et c’était parti ! A moins que votre manque de confiance ne vous en empêche, auquel cas, musclez-la pendant que vous êtes isolé. C’est le moment ! Et si vous n’avez que des problèmes à partager, vous ne serez pas entouré, on vous fuira. Prenez donc un professionnel pour « ventiler ». Et cessez de croire qu’on peut remplir tout un autobus avec des amis : ça, c’est Facebook qui essaie de vous le faire croire ! Les amis sont en petite quantité, mais d’une très grande qualité. Personnellement, je les appelle « ma garde rapprochée » et ils sont plus que mes amis, ils sont devenus ma famille.
« Les amis, c’est comme les étoiles, on ne les voit pas toujours, mais on sait qu’elles sont là » (Auteur inconnu)