Vous venez de rompre et ça fait mal, très mal. Ce vide qui vous envahit, vous aspire par le fond et cette sensation que la Terre s’arrête de tourner et que vous ne survivrez pas vous accompagnent chaque seconde de la journée et de
la nuit. Incapable de fonctionner, de vivre, de travailler, vous voilà comme une marionnette désarticulée, prostré, abattu, désorienté et abandonné. Je le sais pour l’avoir vécu, la bonne nouvelle étant que j’en suis sortie : donc vous le pouvez aussi !
Il vous faut accepter la réalité : l’autre est parti. Vous en conviendrez, ça démontre simplement que vous n’étiez pas faits pour être ensemble, car pour s’aimer il faut être deux : Vous étiez tout seul, peut-être même étouffant, envahissant. Et le plus fort, c’est qu’en vous quittant, il vient de vous rendre un grand service : vous êtes obligé d’aller chercher une ressource, parce que ça fait très mal en dedans et que vous n’êtes plus capable de gérer cette souffrance qui vous tenaille. D’autant que souvent, ça n’est pas la première fois qu’on vous laisse tomber. C’est le moment de vous poser cette question : pourquoi est-ce toujours vous qu’on laisse sur le bord de la route ? Ou alors, pire encore, d’habitude, c’est vous qui quittez et voilà que, pour la première fois, ça vient de vous arriver. L’abandon et le rejet, ces maudites blessures d’enfance, viennent de vous transpercer de part en part. Vous êtes tout simplement en dépendance et votre pourvoyeur d’affection vient de prendre le large pour nourrir quelqu’un d’autre. Admettez-le : vous êtes un drogué, dépendant de l’affection et, plus fort encore, de
la reconnaissance. Ce que vos parents ont probablement négligé de vous donner.
Comment accepter la rupture ? En comprenant que l’autre vous rend votre liberté et vous oblige à travailler sur cette dépendance qui vous ronge le cœur et l’âme. Ce sevrage brutal et souffrant vous force à courir vers moi ! Mon métier est de vous épauler pour démonter les pièges qui vous ont poussé vers cette personne, afin que vous admettiez qu’il n’y avait pas d’amour entre vous, mais un attachement névrotique : un lien de dealer à drogué. Le plus comique, c’est que lorsque vous faites le bilan, l’autre était bien loin de vous apportez ce que vous désiriez. Mais vous étiez prêt à supporter n’importe quoi plutôt que
la solitude. Vous êtes maintenant au pied du mur : il va falloir développer votre confiance et votre estime afin de devenir autonome. C’est-à-dire ne plus attendre de l’autre qu’il vous rende heureux (vous avez vu ce que ça fait, quand il ne vous rend plus ce service !) : ce grand vide, c’est à vous de le remplir, en vous aimant et vous reconnaissant. Que valez-vous ? Qui valez-vous ?
Ce que je suis en train de vous expliquer, c’est que vous rencontrez toujours la personne idéale : soit celle qui est faite pour vous, soit celle qui va vous enfoncer dans votre névrose (la dépendance affective), suffisamment pour que vous soyez obligé de faire un coaching pour vous en délivrer. Et savez-vous ce qui arrive après ? Non seulement vous ressortez plus fort, en travaillant sur vous, mais enfin vous vivez, au lieu de survivre. Une fois votre estime et votre confiance au beau fixe, libéré de vos lianes, vous ferez partie du monde des affectivement équilibrés et vous aurez tous les outils pour détecter ceux qui font partie du monde des affectivement déséquilibrés. Ainsi, vous serez en mesure d’être heureux et de choisir le meilleur des hommes ou la meilleure des femmes pour vous !
La rupture, c’est le premier pas vers la Liberté !