Le palanquin du fleuve

Le palanquin traitre et aride des amants

Divagation

Gauche, droite

Balancier impétueux

Le ressac se fait sentir

Le choc violent comme à chaque fois

Comme si elle plongeait dans cette eau

Devenue brusquement si glaciale

Après avoir été un palanquin d’amour et de tendresse

Les pics de glace pointent leurs tranchants

Le sang, les larmes en découlent à flots

Jour elle est sereine, jour elle est de haine

Elle s’apaise à nouveau

Comme l’eau cette traîtresse

Redevenue sécheresse

Happe par son mensonge voilée

Coulante, envahissante de ces aphorismes

Enrôlant son visage

Par adresse, l’eau noie son âme

Par force son esprit remonte à la surface

Elle, elle est cela

Apaisante, haineuse d’amour

L’antinomie de sa douleur

Lui rappelle simplement

Son chemin vers l’affranchissement de lui….