Jour 365 partie 2

Je n’ai pas su le voir et maintenant je n’ai presque plus la force de m’en mordre les doigts.

Je suis passée par de nombreux sentiments au cours de ces dernières années quand j’ai senti la spirale qui m’emportait lentement mais sûrement vers l’enfer, comme un doux chant de sirène: l’étonnement, la colère, l’horreur, l’incrédulité, l’abattement, la culpabilité et j’en passe.

Mais la grande force du pervers narcissique, le PN comme disent les victimes, est de toujours renaitre de ses cendres. Il arrive toujours à vous convaincre que son comportement n’est que le résultat de vos propres manquements.

Je veux que mon histoire serve à quelque chose, c’est pourquoi je témoigne ici. Je sais que de nombreuses personnes sont victimes de cette déviation: peut-être que mon récit peut donner des outils pour se défendre ou plutôt se protéger. Il peut aussi permettre de se réconforter. La douleur est souvent plus acceptable lorsqu’on se sent entouré.