Les termes de voyages « solidaires » et « humanitaires » sont de nouveaux vocabulaires qui sont apparus dans le domaine du tourisme il y a seulement quelques années de cela. Tous deux pourraient porter à confusion pourtant ils sont bien distincts l’un de l’autre !
L’humanitaire est un métier d’hommes et de femmes aux compétences spécifiques. Le domaine concerne des actions ponctuelles généralement liées à l’aide à des personnes pour la plupart du temps sinistrés ou en état d’urgence à cause de catastrophes naturelles ou de situations de guerre. Il vise ainsi à l’amélioration de la condition des hommes nécessitant des besoins spécifiques.
De ce fait, nous voyons dans le concept de « voyage humanitaire » une certaine contradiction. En effet, il n’apparaît pas pertinent d’associer un concept lié au loisirs à un concept lié à l’intervention d’urgence.
Derrière le concept de « voyage humanitaire » apparaît également l’amalgame fait entre l’action humanitaire et l’aide au développement qui vise à intervenir sur des sujets de fonds (santé, alimentation, éducation, etc) dans des cadres d’interventions s’opérant sur la durée.
Le lien entre voyage et développement paraît alors plus pertinent.
Le voyage solidaire organisé par http://www.grandiraventure.com/ , place au cœur de son intérêt la rencontre, le partage, la découverte des coutumes et modes de vie au sein d’une communauté locale avec sa population.
Par son aspect solidaire, il implique cette même communauté à son propre développement dans divers projets locaux mis en œuvre sur place. Et la communauté bénéficie de retombés économiques concrets et directs car un pourcentage du prix de voyage organisé lui est reversé.
Le tourisme solidaire se base sur la mise en place d’un partenariat entre les agences, les voyageurs et les communautés locales. L’intérêt réciproque et la confiance seront alors les clés de toute de la réussite des projets mis en œuvre afin de les inscrire dans le temps.
Du côté des voyageurs, les objectifs sont variables selon l’âge des participants.
Les jeunes partent avant tout pour contribuer à un projet de solidarité. Ils partent pour s’engager. Les conditions de vie peuvent être sommaires et l’hébergement chez l’habitant sur quelques nuits est une expérience positive. Il est néanmoins important d’aménager des temps de loisirs, de jeux et de détente.
Les jeunes s’intègrent à la population et effectuent un véritable voyage d’immersion ; ils ont ainsi l’occasion de partager avec eux la vie quotidienne des communautés locales en s’imprégnant totalement de leurs cultures.
Dans un séjour d’immersion, des temps de chantiers solidaires peuvent alors être proposés mais le chantier demeure alors un prétexte pour aller à la rencontre de la population locale et d’échanger des moments de complicité et d’échange.
Les adultes partent plus dans un objectif de découverte culturelle, historique, gastronomique (important pour les français). Néanmoins, les conditions de confort doivent être confortables et seule une minorité sont prêt à vivre chez l’habitant dans des conditions rustiques, sauf si ce n’est que pour une ou deux nuits.
Pour les adultes, les demandes particulières de volontaires désireux de s’investir sur une période de congés dans un projet de solidarité sont en croissance. On parle alors de volontariat international. Par son voyage, le volontaire accepte de donner de son temps, et de financer le projet local au travers le prix de son séjour. Si l’offre devient pléthorique en la matière, il convient de bien choisir son prestataire et l’association d’accueil pour éviter toute déconvenue.
Bref, un tel voyage se prépare et il convient d’être bien accompagné.
Henintsoa
Grandir Aventure