Depuis tout temps Noël se veut être une fête traditionnelle chrétienne et familiale. Depuis de nombreuses années la société de consommation dans laquelle nous vivons a transformé cette fête symbolique a perdu tout son sens religieux. Les enfants ne connaissent Noël que par le fameux Papa Noël, les rennes et surtout les cadeaux.
Bon nombre de gens trouvent en cette fête un moyen de se réunir en famille autour d’un bon repas et d’une ambiance chaleureuse. Pour d’autre cela permet de revoir papy Jean ou encore l’oncle Tom qu’ils n’ont pas revu depuis l’an dernier.
Avant j’aimais le fêter, tout les cadeaux que je recevais, le bon repas préparé par les femmes de ma famille suffisait à me remplir de bonheur pour le reste de l’année. Pourtant, à l’heure actuelle il n’est fait que pour les enfants. Lorsque l’on perd les cadeaux, la vision parfaite de la famille que l’on avait petit on se rend compte que ce n’est qu’une convention parmi tant d’autres pour pas mal de gens. Une fête où les membres d’une famille qui ne se supportent pas s’installent simplement pour récupérer les cadeaux des enfants. La féerie de cette fête s’éloigne et nous laisse avec nos désillusions.
Alors j’ai décidé de fêter Noël pour la première fois toute seule. Cela ne pouvait pas être pire qu’en famille. Le soir du 23 décembre je pars acheter mon petit repas. Le 24 décembre je me mets en pyjama ( pas besoin de mettre trois heures pour se faire belle quand on est seule), je me prépare mon petit plateau repas et me mets devant la télé pour regarder la fameuse émission du 24 décembre. En regardant la télé, je mange et surtout je savoure ce magnifique champagne. Seul mon chat m’accompagne avec ses miaulements et ses ronronnements de satisfaction dû à son petit repas.
Arrivée à la fin de l’émission et de ma bouteille de champagne, après avoir passé ma soirée à rire je reçois des sms de Joyeux Noël auquel je m’apprêtais à répondre quand je me suis dis » je suis libre de passer Noël seule et d’en prendre plaisir alors je suis libre de ne pas vouloir répondre à ces personnes » , je décide ensuite à minuit de me faire couler un bon bain chaud avec du jazz avant de m’apprêter à fermer les yeux pour au moins huit heures.
Le lendemain, je me suis levée avec satisfaction, j’avais passé la plus belle fête de ma petite vie. Pas de cadeaux, pas de bruits, pas de gens hypocrites et la liberté totale. LA LIBERTE