Tout savoir sur la fiscalité investissement locatif pour se lancer dans l’immobilier: les solutions pour optimiser la rentabilité

C’est une pratique répandue d’acheter un appartement pour le mettre en location. On observe un nombre croissant de foyers qui se lancent dans cette opération. Mais il est nécessaire de connaitre la fiscalité sur investissement locatif avant de passer à l’acte.

La rentabilité de l’opération n’est pas impossible, à condition de bien remplir certains critères. Selon la nature de la location, le régime fiscal appliqué est différent avec des avantages plus ou moins intéressants.

Quelle fiscalité sur investissement locatif quand on loue à vide: les deux régimes existants sont micro-foncier et réel

La location à vide est souvent préférée par les foyers car à premier abord, elle semble offrir plus de facilités et couter moins chère. Il n’y a en effet pas à se soucier de l’ameublement. Et la durée des locations vides est souvent plus longue.

A propos de la location vide, les revenus locatifs qui en sont issus doivent suivre l’un des deux régimes fiscaux. Le régime micro-foncier s’applique lorsque les revenus annuels ne dépassent pas 15000 euros. Pour des revenus supérieurs, c’est le régime réel.

Pour en savoir plus sur la fiscalité sur investissement locatif, il est bon de savoir que le régime micro-foncier offre un abattement de 30% sur les revenus locatifs. En contrepartie, on ne peut déduire aucune charge.

Alors qu’une telle déduction s’applique dans le cadre du régime réel. Sont en effet déductibles la taxe foncière, les charges de copropriété et les intérêts d’emprunt qui constituent autant de charges réelles. En fin de compte, les revenus imposables moindres rentabilisent au maximum l’opération.

Les possibilités de defiscalisation de l’investissement locatif: la meilleure solution est l’ancien appartement pour le rénover

En ce qui concerne la location meublée, elle est soumise à une fiscalité d’investissement locatif différente. La réussite de ce type de location est évidente étant donné la demande croissante.

Les revenus locatifs sont ici appelés bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Un autre plafond cette fois situé à 32900 euros de revenus par an encadre la mise en place du régime de plein droit ou micro-bic.

Sa spécificité est un abattement de 50% à valoir sur chaque année sur les BIC. Aucune charge supplémentaire ne peut être déduite.

Le LMNP, location meublée non professionnel aussi appelé régime réel s’applique pour les revenus locatifs annuels supérieurs à 32900 euros. Selon la fiscalité sur investissement locatif, la force du LMNP est la possibilité de déduire entièrement les frais d’investissement et l’amortissement.

Et si c’est à titre professionnel que la location meublée est réalisée, on est alors à l’opposé du LMNP puisqu’il s’agit du régime de loueur en Meublé Professionnel. Si on perçoit 23000 euros de revenus locatifs par an et plus, on rentre sous ce régime, à condition qu’ils représentent plus de 50% des revenus du foyer fiscal.

Le type de location a un impact fort sur la fiscalité de l’investissement locatif. Une réglementation stricte est en vigueur et inclut tous les cas de figure. L’application des régimes varient selon le niveau des revenus locatifs mais elle dépend aussi de la location: meublée ou vide.

Dans tous les cas, la meilleure rentabilité s’obtient sur un appartement à rénover, acheté à crédit. Et pour bénéficier d’une défiscalisation de l’investissement locatif, c’est le régime LMNP qui est conseillé donnant droit à des revenus non imposés sur 10 ans.

Pour bien connaitre certains points de l’investissement locatif et fiscalité, le mieux est de discuter et de poser des questions à un expert immobilier. carre-investisseur.fr/fiscalite-de-linvestissement-locatif/