Solidarité choisie, solidarité subie

J’ai passé une I.R.M. ce matin !

Mon voisin dans la salle d’attente me disait que nous avions bien de la chance d’être en France parce que tout est gratuit !

« Aux Etats-Unis, me disait-il, nous devrions payer ! »

Certes, pensais-je, mais aux Etats-Unis, on paye après et pour soi ! Alors qu’en France, on a payé d’avance et aussi pour les autres : En fait, une moitié des français paye pour tous et ce dès la première année de travail.

Ce qui fait qu’un américain moyen, arrivé à la quarantaine a suffisamment d’argent pour aider son voisin, alors qu’un français moyen de quarante ans, sans même parler d’aider son voisin, n’a tout simplement pas la possibilité d’aider à l’installation de ses propres enfants.

C’est toute la différence entre les U.S.A. et la France : Solidarité choisie d’un côté (Comme Bill Gates ou Warren Buffet qui ont choisi de distribuer une partie de leur fortune aux plus démunis), solidarité subie de l’autre !

Avec une conséquence en forme d’effet pervers sur l’immigration : Les migrants les mieux formés choisissent les Etats-Unis, pour « faire fortune », et les migrants démunis choisissent la France pour bénéficier de notre solidarité !

Au-delà, les jeunes français les plus entreprenants s’expatrient vers des horizons plus propices aux affaires (Erasmus, qui est une merveilleuse invention, contribue largement à cet effet pervers) quand les jeunes français les moins formés demeurent en France…

Heureusement qu’il nous reste les touristes pour alimenter les caisses !

Jean-Claude Gouigoux
http://www.faitsetbonsens.com