SEXE : ÊTES-VOUS UN « BON COUP », UNE « AFFAIRE » AU LIT ?!
Être ou ne pas être un « bon coup », là est la pression ! Pourquoi est-ce si important ? C’est souvent la première question que l’on pose à un ami qui vient de rencontrer quelqu’un : « Est-ce un bon coup ? ». Je me souviens l’avoir moi-même posée souvent à mes ami(e)s, quand j’étais… névrosée ! Pourtant, un jour ou l’autre, vous serez le mauvais coup de quelqu’un. Même si vous vous considérez comme un expert, vous tomberez sur celui ou celle avec qui vous ne vous entendrez pas et vous deviendrez, Ȏ misère, un « mauvais coup » à ses yeux ! Mais qu’est-ce qu’un « bon coup » et qu’est-ce qu’un « mauvais coup » ?
N’y a-t-il pas suffisamment de raisons pour se mettre de la pression, que même dans l’endroit où vous devriez vous reposer, votre lit, vous vous en mettiez ? Vous vous sentez obligé d’être performant, surtout dans le début d’une rencontre, homme ou femme, comme si vous passiez un examen… C’est un examen, mais pas dans le sens que vous croyez… Combien de mes clients, passé la quarantaine, m’ont avoué avoir des problèmes érectiles : ça me fait toujours sourire, parce que je sais que dans la majorité des cas, c’est faux. C’est juste votre zizi qui se met en pause syndicale et qui refuse de fonctionner, quand vous l’envoyez sur des missions suicides ! Qu’est-ce qu’une mission suicide ? C’est coucher avec une femme que vous venez de rencontrer dans un bar, vous ne savez rien d’elle, même pas si elle est propre, mais qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ! Sauf que le « flacon » est important, car il est indispensable que cette femme vous attire, vous mette en appétit sexuel, qu’elle sente bon, soit affriolante et pas juste « un trou ». Pardon si je suis crue, mais appelons une mission suicide, une mission suicide ! Votre sexe en a assez de vos frasques, d’être « utilisé » par des femmes de passage, du peu de cas que vous faites de tout ce qui est nécessaire à son bien-être : il veut du respect, nom d’une pipe ! Il en a assez que toute votre virilité repose sur lui ! C’est trop lourd à porter, parce qu’être un homme ne se résume pas à « bander ». Et si vous avez des problèmes érectiles, ce n’est pas pour autant que vous n’êtes plus un homme : c’est une attitude, une capacité à prendre vos responsabilités, pas une question d’érection. Les petits garçons de 12 ans ont des érections et ne sont pas des hommes.
Que veut votre sexe ? De la confiance, de la complicité et du désir, tout ce qui se crée, quand vous apprenez à connaître quelqu’un. C’est le fameux environnement qu’il revendique. Et le summum, c’est du respect : le vôtre, mais également celui de celle qui va en profiter. Quand une fille, et c’est un témoignage que j’ai recueilli, vous dit en louchant sur votre entrejambe « vas-y coco, montre-moi de quoi tu es capable ! », il y a de quoi… « débander ». Mon client a débandé et moi, j’ai ri ! « Ca t’apprendra à sauter sur n’importe qui », lui ai-je mis sur le nez ! Même situation pour celui qui s’est vu infliger tout le vocabulaire des films pornos ou celui auquel on a demandé de « frapper » avant d’entrer : le sado/maso n’était pas dans sa carte des menus ! Imaginez donc que pour ces femmes-là, ces hommes-là étaient des « mauvais coups ». De même que la femme qui n’aime pas les mêmes positions que vous ou n’offre pas les « prestations » que celui qu’elle vient d’entraîner dans l’intimité préfère, passera pour un « mauvais coup » aussi. Mis dans des situations qui ne vous conviennent pas, vous serez nombreux et nombreuses à être traités de « mauvais coup ». Et je rappelle au passage que vous n’êtes pas obligés d’aimer faire des fellations ou apprécier la sodomie, fille ou garçon ! Chacun doit faire ou accepter ce qui lui plaît et donc tomber sur une personne qui a les mêmes goûts et les mêmes envies. Ce n’est pas parce que vous offrez le « service complet » que vous êtes le bon coup de la personne que vous (croyez ?) aimez !
C’est vrai que la première relation sexuelle est un test : mais pas pour savoir si vous avez tous vos diplômes en sexualité, mais plutôt pour savoir si vous êtes sur la même longueur d’onde que votre partenaire. Tout d’abord, si l’autre précipite les choses et veut « sauter de suite sur le bifteck », vous n’allez pas à la même vitesse. Et si ça va trop vite pour vous, mais que vous acceptez tout de même la relation sexuelle, vous ne serez pas à l’aise et le résultat risque d’être désastreux. Et vous me faites rire, quand vous ne vous épilez pas pour être certaine de résister aux assauts du beau ténébreux qui vous aura draguée dans la boîte de nuit ou le bar. Comment se protéger contre soi-même ? En se transformant en yéti ! Là, impossible d’accepter de vous déshabiller. On s’garde une p’tite gène, tout de même ! Et la chose à ne pas faire, c’est bien de laisser les préservatifs à la maison, pour vous protéger de « coucher », car comme vous ne pourrez pas résister, vous aurez une relation non protégée. C’est malin ! Les poils, ça fonctionne mieux ! Donc, être sur la même longueur d’onde, c’est aller à la même vitesse et être prêt tous les deux à passer à l’intimité, avec désir et plaisir. Quand l’un des deux (souvent la femme !) se « sacrifie », bien que pas vraiment prêt(e), mais désirant plaire à l’autre, que pensez-vous que cela peut donner ? Pas besoin d’un dessin, je suis certaine que vous l’avez presque tous vécu. Une belle relation, que ce soit « faire la sensualité » (cf « Gagnez au jeu des échecs amoureux » – Michel Lafon) ou faire l’amour, c’est quand les deux, et je dis bien LES DEUX, s’apprécient énormément et ont du plaisir.
Et quand vous tombez sur de mauvaises surprises, du style manque de propreté ou/et manque de délicatesse, ça vous apprendra à faire attention, la prochaine fois, à mieux connaître la personne que vous vouliez butiner ! Faut-il être affamé pour sauter sur un bifteck sans savoir s’il est avarié ?! Vous qui ne buvez habituellement pas dans le verre de quelqu’un d’autre, vous voilà peu dédaigneux dans certaines situations : tout est chouette à faire, mais avec une personne ayant un label de propreté. Et pour obtenir ce label, il faut tout de même la connaître un peu. Sur quoi vous fondez-vous pour une relation fast-food ? Sur le physique de la personne, sur sa bonne volonté à vouloir coucher avec vous et sur votre besoin de « baiser ». Si vous savez que vous ne verrez plus jamais l’autre, vous prenez juste votre plaisir et vous partez. Si vous êtes amené à revoir la personne, vous y mettrez plus d’entrain : elle/il risque de parler de vos performances. Est-il besoin de vous rappeler que les relations sexuelles sur votre lieu de travail ne sont pas une bonne idée ? Votre réputation et votre carrière risquent d’en prendre « un mauvais coup » ! Si vous êtes attiré par un(e) collègue, prenez vraiment votre temps et assurez-vous que c’est la bonne personne pour vous, avant tout rapprochement. Si c’est juste « un trip », passez votre chemin, il y a suffisamment de célibataires à l’extérieur ! Si l’un manque de respect à l’autre, vous souffrirez, l’ayant sous le nez huit heures par jour. Pire si vous le/la voyez en draguer un autre au sein de l’entreprise pour laquelle vous travaillez : j’ai vu deux femmes se crêper le chignon pour un gars du bureau, quand je travaillais dans la pub !
Bref, être un bon coup ou ne pas être un bon coup, là est la question ! Il faut juste être « syntonisé sur la même longueur d’onde » que la personne que vous êtes en train de « décoder » sexuellement. Si c’est pour l’histoire d’une nuit, soyez quand même attentif à tout ce qui vous attire chez l’autre et restez dans le plaisir : si vous dérapez dans la volonté de plaire à l’autre, coûte que coûte, vous vous y perdrez. Et si quelque chose vous déplaît, à n’importe quel moment débarquez ! Il faut que ce soit du plaisir pour les deux. Maintenant, si c’est la personne de votre vie, je vous conseille d’apprendre à la connaître avant d’entrer dans son lit : confiance, complicité et désir sont le trio gagnant pour réussir votre première nuit. Et souvenez-vous, le meilleur moment, c’est quand on monte les marches qui mènent à la chambre : vive l’érotisme, à mort la pornographie !
Le secret pour être un « bon coup » ? Avoir confiance en vous, être attentif au plaisir de l’autre et au vôtre et vous laisser guider par votre intuition et votre imagination…
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