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SE MENTIR À SOI-MÊME POUR ENDURER UNE SITUATION SOUFFRANTE

Vous détestez peut-être le mensonge, pourtant, il n’y a pas de pire menteur que vous à vous-même. Qu’est-ce qui vous pousse à vous faire passer des vessies pour des lanternes, alors que votre intuition tente de vous envoyer dans une autre direction ? Pourquoi déformez-vous la réalité ou refusez-vous tout simplement de l’accepter ?

Je me souviens d’un cas traité et raconté par Milton Erickson (modélisé pour créer la PNL – programmation neuro linguistique) et qui m’avait marquée : un voyageur de commerce américain s’étonnait de trouver, dans la salle de bain du domicile conjugal, un rasoir et une brosse à dents ne lui appartenant pas, chaque fois qu’il rentrait d’une tournée. Il dit au docteur Erickson : « Si je n’avais pas autant confiance en ma femme, je penserais qu’elle me trompe ». Vous souriez sûrement en lisant sa réaction, cependant, dans quelques instants, vous réaliserez que vous aussi vous vous êtes volontairement leurré en déformant certaines réalités… Et ce n’est certainement pas moi qui vous jetterais la première pierre : mon mari passait toutes les nuits dehors, pendant ma grossesse, ne revenant qu’à 4h00 du matin pour repartir travailler à 5h00. Il est évident que j’aurais dû lui mettre ses valises sur le palier dès la première ou deuxième fois qu’il découchait. Incapable de mettre un coup de pied dans la fourmilière, alors qu’il m’aurait suffi de prendre ma voiture et d’aller constater que la sienne était stationné devant le domicile de sa maitresse, je préférai espérer que je me trompais. Car, vous en conviendrez, ce n’est pas lui qui me trompait, son message était clair, c’était moi-même.

Comment faire face à une réalité qui compromet tant de choses, si elle est acceptée et, surtout, qui vous oblige à agir, quand vous n’en avez pas la capacité ? Le ventre arrondi, je ne pouvais envisager d’aller le chercher chez sa maîtresse par la peau des fesses pour le ramener à la maison. Pas plus que je ne pouvais accepter de divorcer, alors que nous venions tout juste de nous marier. Et puis, comme vous l’aurez peut-être vécu, je ne voulais pas faire de mon bébé à naître un enfant de divorcés. Ma stratégie ? Surtout ne jamais passer devant chez elle (il y était également tous les après-midis), éviter toute preuve qui pourrait me sauter au nez et m’obliger à accepter l’inacceptable : fuir la vérité parce qu’incapable d’y faire face. Alors, je caressais l’espoir fou et sauvage que mon mari pouvait avoir une autre raison de passer toutes ses nuits dehors et que, de toute façon, quand il tiendrait son bébé dans ses bras, si maîtresse il y avait, il l’a « virerait » pour revenir dans sa famille, comme si de rien n’était, ce que j’aurais accepté. Je fermais les yeux et j’aurais continué, s’il était revenu à la raison et à la maison. Avouez que je suis proche du patient de Milton Erickson !

Puis, la vérité ayant éclaté, je ne pouvais plus m’inventer des histoires me permettant de trouver du confort dans l’inconfort, mon bébé étant né, j’étais prête à accepter la réalité et à agir en conséquence. Après mûres réflexions, je me rendis à l’évidence, il fallait divorcer. Je vous raconte froidement cette histoire, car, aujourd’hui, elle n’a plus aucun impact sur moi, si ce n’est l’expérience que j’en ai retirée pour être capable de comprendre mes clients. Souvent, votre entourage voit ce que vous refusez de voir vous-même et vous prend pour une personne au cerveau limité, sans prendre en compte le fait que vous n’êtes pas en mesure d’accepter la réalité. La dépendance affective vous en empêche… Chacun a une perception différente des choses, surtout quand vous êtes impliqué émotionnellement, et rien ni personne ne peut faire voler en éclat la fausse vérité que vous vous êtes forgée : votre vie en dépend. Vous vous éloignerez de ceux qui veulent vous ouvrir les yeux et vous aurez raison : les écouter et aller dans la direction qu’ils ont décidée pour vous, c’est comme faire une césarienne alors que le bébé n’a pas encore construit ses fonctions vitales…

Vous avez toutes les preuves que l’on vous ment, que l’on vous trompe, que l’on vous humilie, que l’on vous frappe : vous préférez penser que c’est vous qui vous trompez, que l’autre va changer, se calmer et cesser d’être violent, même si ça fait de nombreuses années que vous êtes enfermé dans un couple qui vous anéanti à petits feux. Je vous le dis, il n’existe pas de pire menteur que soi à soi-même, mais considérez qu’il y a un gain secondaire à fermer les yeux : vous n’êtes pas prêt à accoucher de la réalité parce qu’incapable d’y faire face. Jusqu’au jour où, une chance sur deux, la goutte d’eau fera déborder le vase et vous trouverez l’énergie provenant de l’instinct de survie, rassemblant vos forces et votre dignité, pour crever l’abcès et agir en conséquence.

Mon objectif, à travers cette chronique, est de vous faire comprendre que si vous vivez une situation de ce style ou si un proche y est plongé, ne vous/le jugez pas sévèrement et ne laissez surtout personne vous/le critiquer : chaque être humain, au moment où il pose un geste, ne peut pas faire autrement. Sinon, il le ferait ! C’est identique quand ce même être humain est incapable de se sortir d’une situation souffrante. Vous pouvez endurer des souffrances dépassant l’entendement, mais personne ne vous fera entendre raison, à part vous-même. Et si c’est un de vos proches qui vit cette situation, au lieu de le critiquer et d’essayer de lui mettre le nez dans la trahison, restez plutôt à ses côtés en attendant qu’il revienne à la raison. Idem pour vous : vos proches doivent continuer à vous soutenir et garder le contact le temps que vous soyez assez solide pour prendre la bonne décision et ils seront présents pour vous soutenir dans l’action. Sauf si vous les avez épuisés à ressasser les mêmes souffrances sans vouloir comprendre qu’il faut avancer. Manifestant cette volonté de bouger, mais n’en ayant pas encore la force, votre entourage sera prêt à agir à vos côtés, quand la goutte d’eau aura fait débordé le vase.

Chacun son rythme pour ouvrir les yeux sur une réalité qui paraît évidente aux autres, mais que vous n’êtes pas prêt à accepter. Ça paraît surhumain, quand vous pensez que votre confiance et votre estime ont déserté et la bonne idée, avant de vous libérer d’une situation aberrante et souffrante, c’est de reconstruire l’une et l’autre avant de vous sauver ou juste après avoir échappé aux mâchoires du prédateur qui vous broyait. Ne laissez personne vous juger, pas même vous-même, ou ne jugez plus jamais quelqu’un qui serait prisonnier d’une relation n’ayant aucun bon sens : si vous le/la forcez à sortir d’un couple malsain avant d’y être préparé, il/elle vous en voudra à mort et y retournera. Attendez que la personne soit prête ou attendez d’être prêt avant de mettre en œuvre la stratégie pour vous sauver. Quand déformer la réalité n’est plus une option, vous vous battrez pour retrouver votre liberté !

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