Le blogueur américain et ancien journaliste de presse à scandale, Robert Eringer, a vu sa procédure en appel à l’encontre de la Principauté de Monaco rejetée par la justice américaine. Celui qui se présente comme un ancien agent secret et que de nombreux journalistes considèrent comme un mythomane, a déjà perdu près de trente procès contre les dirigeants monégasques.
Robert Eringer avait porté plainte contre la Principauté, en l’accusant de ne pas lui avoir reversé l’intégralité de son salaire lors du premier trimestre 2008, pendant lequel il prétendait avoir continué à travailler. Du côté de Monaco, on assurait que durant cette période il avait déjà été licencié pour ses frasques.
La justice américaine avait déjà donné tort à Robert Eringer, que Stéphane Bern qualifie de « faux espion mais vrai escroc » en rejetant sa plainte. Persévérant, Robert Eringer avait lancé une procédure d’appel que la cour d’appel des Etats Unis vient de débouter, le 10 juillet 2013, confirmant ainsi le jugement rendu en première instance.
Ce personnage haut en couleur semble en vouloir particulièrement à Monaco et à la famille princière puisqu’il a déjà été condamné près de 30 fois (au pénal ou au civil) par la justice française pour diverses diffamations, injures publiques, atteintes à la vie privée et à l’image d’Albert II de Monaco ou de ses proches.
Robert Eringer avait été embauché en 2002 par le Prince en tant que consultant. Lors de ses 5 années au service de la Principauté, il s’était fait remarquer par son comportement étrange et par ses mensonges à répétition. Il avait même fait faire une fausse carte d’agent secret à son nom, au numéro de 001, en référence à James Bond. Des excentricités qui ne collaient pas avec l’image princière et qui avaient conduit le Prince à se séparer d’Eringer.
De toute évidence, l’amour propre de Robert Eringer n’a pas accepté ce licenciement. Il devrait pourtant être reconnaissant puisque les diffamations, désinformations et théories du complot qui remplissent son site internet lui permettent d’avoir un semblant d’existence.