Robert Eringer est une personnalité pour le moins surprenante. Celui qui s’est longtemps présenté, à tort, comme un espion, qui a collaboré avec de nombreux tabloïds avant de monter son propre blog (ce qui lui a valu plusieurs condamnations pour diffamation), est aujourd’hui patron de bar établi à Santa Barbara… tout en continuant, vraisemblablement après quelques verres, à développer en ligne ses théories délirantes contre Vladimir Poutine ou contre le Prince Albert.
Robert Eringer a effectivement deux passions dans la vie : l’alcool et l’aliénation mentale – au point de les avoir réunies en un seul et même lieu et d’avoir ouvert, il y a quelques années à Londres, le Beldam Bar, un bar dédié à la folie qui se proposait d’offrir des boissons alcoolisées gratuites à tous ceux qui pouvaient prouver avoir séjourné dans un hôpital psychiatrique.
Le blogueur, qui a été condamné pour diffamation en France et aux Etats-Unis pour ses attaques nominatives publiées sur son blog « Eringer Report », a depuis acheté une nouvelle enseigne de débit de boissons, le BoHenry’s à Santa Barbara. Un retour aux sources pour cet amateur (sans modération) d’alcools et d’abus en tout genre.
Une occupation qui lui a fait délaisser son blog qui n’a plus été actualisé depuis plusieurs mois, après une série d’attaques en règle contre Vladimir Poutine et l’organisation par la Russie des prochains Jeux Olympiques d’hiver à Sotchi.
Celui qui racontait à qui voulait l’entendre s’être fait faire, dans une allusion évidente et grossière à James Bond, une carte officielle d’espion monégasque avec le matricule 001 (ce qui est évidemment le premier réflexe de tout espion de pacotille) est donc revenu à ses premiers amours : l’alcool et la démence, le premier perpétuant la seconde.