Ressentis pour therapie

Bonjour lecteurs inconnus…

J’attaque aujourd’hui une thérapie en analysant mes ressentis. Certains vont voir leur psy, d’autres se confient à une ou un ami….moi je vais à travers mes écris vous raconter ma vie, vous confier tous mes maux sans aucune retenu puisque je ne peux mettre aucun visage, aucun nom en face de moi.
Comme  c’est pratique!

Bien sûr, je ne bénéficierai d’aucun droit de réponse, d’aucun conseil pertinant mais je n’aurai pas de jugement ni critique….

Vous ne pouvez intervenir et pourtant je vous entend demander:

« Dans quel bût cette thérapie? » 

Mettre les choses au point; y voir plus clair en moi, découvrir des vérités cac hées, faire un bilan,   me préparer à la sortie , je pourrais ainsi énumérer des tas de raisons pour attaquer cette introspection. Avant tout, j’ai ressenti comme un besoin, comme une invite à laisser   trace de mes pensées, à chercher mon moi : Connais toi, toi même.

Au fils des pages, je vous parlerai de mon entourage, de mes ressentis vis à vis d’eux. Vous ferai ainsi connaissance avec ma famille, mes relations proches. Vous pourrez ou non assembler toutes ces « marionnettes » et deviner mon histoire, recréer mon image. Mon expérience vous fera    peut être réfléchir à votre tour, changer vos comportements vis à vis des votres. 

Aujourd’hui, c’est le jour des morts et je vais donc   raconter ma mére, maman, morte il y a……je ne sais plus, trés longtemps, trop longtemps. Peut on vraiment un jour couper le cordon ombilical?  à 67 ans, je ne l’ai toujours pas coupé. Tu me manques maman ,à un point qui pourrait ressembler à une rage de dents, lançinant, continu, à se taper la tête contre un mûr….Tu me manques et plus encore me manquent les 2 minutes durant lesquelles j’aurais pu te dire que je t’aimais,  que je regrettais mon comportement, que je voulais te garder, te cajoler…Qu’il était temps pour moi de renverser la situation, tu avais tant donner, tout donner, je devais à présent te protéger, te chérir, être le bâton de vieillesse sur lequel tu pouvais t’appuyer……

Il en fut autrement, la veille au soir,je t’injuriai, te fis une scène atroce, en adolescente attardée, égoiste . Dans la nuit, l’embolie pulmonaire t’emporta, me laissant « sonnée » par le chagrin et l’étonnement! L’impression d’avoir été punie au delà de la faute commise! Tu le savais bien maman que je ne pensais pas toutes ces atrocités que j’avais débitées dans la soirée  ! Tu ne pouvais me punir en m’abandonnant ainsi toute seule!

Maman pardon, maman reviens, j’ai mal, j’ai peur, j’ai froid