Qu’est-ce que la sophrologie ?

Souvent, les personnes confondent sophrologie et souffrance. Ils croient que le sophrologue s’occupe de la souffrance des gens. Ce n’est pas tout à fait faux, dans le sens où le stress peut générer beaucoup de souffrance et que le sophrologue fait beaucoup de bien à la personne stressée. Néanmoins, il est important de redéfinir avec exactitude ce qu’est la sophrologie.

C’est un terme qui a été inventé par Alfonso Caycedo (médecin psychiatre et neurologue). Ce mot « Sophrologie », il l’empreinte du grec Sôs, Phren, Logos, qui signifie : étude de l’esprit harmonieux.

Les études du Docteur Caycedo l’avaient poussé à s’intéresser à l’hypnose, mais il n’y trouva pas son compte. Plus tard, lors d’un périple en Inde, il s’inspira de la méditation, de la respiration et des mantras. C’est ainsi qu’il créa la sophrologie. On y retrouve des techniques très proches de l’hypnose que l’on appelle la sophronisation, mais aussi des techniques de respiration proche de ce que nous enseigne le yoga.

En fait, par cette approche à la fois humaniste et scientifique, Alfonso Caycedo a réussi une proposition de relaxation et de gestion du stress tout à fait adaptée à notre époque moderne. En effet, tout le monde ne pouvait pas faire du yoga, de la méditation, ou tout simplement cela ne pouvait ne pas convenir.

La pratique de la sophrologie trouve des échos dans beaucoup de domaines comme la pédiatrie, l’accouchement sans douleur, le sport, la psychiatrie, le développement personnel, les troubles de la mémoire…

En fait, par ces différentes applications, la sophrologie se répandit rapidement de par le monde entier.

Ce sont des pays comme l’Espagne, la Belgique, la Suisse et l’Allemagne qui disposent le plus de la sophrologie dans tous les milieux, comme les hôpitaux, les cliniques, les salles de sport…

Une expérience récente à même était faites en Belgique. Elle consistait à remplacer une anesthésie générale par de la sophrologie. Il s’agissait d’un patient que l’on devait opérer de la thyroïde à qui l’on a administré une simple anesthésie locale. L’anesthésiste restait au côté du patient pour le préparer psychologiquement et lui permettre d’entrer en phase de sophronisation (relaxation avec un état modifié de conscience). Le patient a pu être parfaitement conscient de son opération tout en restant calme et serein. Depuis, la sophrologie continue d’étendre ces domaines de recherches.

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