Le développement des secteurs comme le transport des biens et des personnes a connu d’énormes progrès et a généré de nouveaux métiers comme celui de Chauffeur VTC. Un chauffeur VTC est un entrepreneur ayant pour activité principale ou secondaire, le déplacement et la prise en charge d’une personne pour aller d’un point A à un point B. il peut arriver que le sujet à déplacer soit du matériel médical, des organes vitaux ou de la marchandise. Différent d’un chauffeur taxi, il existe plusieurs moyens d’exercer le métier de chauffeur VTC. Mais comme tous métiers, un chauffeur VTC est soumis à des obligations pour exercer son activité. Quelles sont alors les obligations pour devenir Chauffeur VTC ?
Étapes pour devenir chauffeur VTC
Pour devenir chauffeur VTC, il faut se préparer à un parcours de combattant, car cela va prendre par quelques étapes obligatoires sans quoi le métier ne peut être exercé. Tout d’abord il faut disposer d’un permis de conduire de catégorie B non probatoire depuis au moins 03 ans. Ensuite, il faut avoir un certificat d’aptitude médicale et obtenir l’examen du chauffeur VTC. L’examen du chauffeur VTC permet de travailler sur la bonne conduite quand on est chauffeur, la façon de transporter des clients, la réglementation du transport et un peu de code de la route pour renforcer vos compétences.
Grâce à ces documents, vous devez obtenir après demande auprès de votre préfecture, la carte professionnelle de chauffeur VTC. Après cela, il faut se faire immatriculer avec un statut juridique et s’inscrire au registre des VTC. Entre une Micro-entreprise, une Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL), et une Société par Action Simplifiée Unipersonnelle (SASU), il est important de bien choisir son modèle de statut juridique.
Cela nécessite de bien comprendre les avantages et inconvénients liés à chaque modèle afin d’opter pour un choix qui convient à la vision que vous avez pour votre activité. À noter qu’avant de vouloir s’inscrire au registre des VTC, il faut acheter ou louer une voiture conforme à la réglementation en vigueur et l’assurer, si vous n’en disposez pas encore pour exercer votre activité.
Une assurance auto VTC
Comme toute activité professionnelle, un chauffeur VTC doit souscrire obligatoirement à une assurance responsabilité civile professionnelle. Elle couvre généralement les dommages matériels, corporels et immatériels. En effet, c’est en sorte de double assurance, car elle comprend l’assurance RC exploitation qui couvre l’activité de transport, et l’assurance RC circulation qui assure le véhicule. Par exemple, c’est l’assurance RC exploitation qui gère les cas de perte de badges, dommages corporels causés à un client, l’erreur de destination, etc. Tandis que la responsabilité civile circulation assure les dégâts causés à des tiers et des biens lors de la circulation du véhicule.
C’est encore bien lorsque vous complétez avec l’assurance autos tous risques, car elle vous protège davantage surtout en cas de vol de votre voiture. Puisque les coûts varient d’un assureur à un autre, il est vivement conseillé de comparer des devis auto en ligne pour trouver une meilleure offre, soit faites recours à votre courtier. En France, avec ORIZON Assurance vous êtes certain de trouver les meilleures assurances VTC réputées dans ce domaine.
Plusieurs moyens de fonctionner étant chauffeur VTC
Un chauffeur VTC à la possibilité de travailler en s’inscrivant sur des plateformes VTC comme UBER, Kapten, et autres. Ce sont des plateformes qui travaillent à trouver des clients, des contrats aux chauffeurs VTC contre des commissions allant de 25 à 35%. De même, un chauffeur VTC peut lui-même se faire des partenaires comme des hôtels et sociétés pour gagner régulièrement des contrats.
Il n’y aura pas nécessairement de commissions à payer dans ce cas. Aussi, il est possible au chauffeur VTC, selon son statut juridique de créer une société VTC, une flotte automobile et d’engager plusieurs autres chauffeurs qui vont travailler pour lui. C’est bien de connaître les obligations pour être chauffeur VTC, mais il faut également savoir que chaque étape de la procédure requiert du temps. Cependant, il est capital d’en prendre conscience pour mieux s’y apprêter.