Au-delà du partage de la langue Française, le Québec et la France on très clairement la même approche en matière de sensibilisation à la Sécurité Routière. En effet, la problématique de la mortalité routière n’est pas spécifiquement attachée à la France mais concerne au contraire tous les pays à travers le monde. Dès lors, il est particulièrement intéressant d’étudier la politique de sécurité routière développée à l’étranger parce qu’elle est de nature à améliorer ce qui se fait traditionnellement sur le territoire hexagonal. Or s’agissant du Québec, il est révélateur de constater que cette politique de sécurité routière est notamment mise en œuvre par les compagnies d’assurance distribuant des contrats d’assurance auto. Ainsi il convient d’ailleurs de constater que malgré l’existence de contrats d’assurance auto pas chère, les compagnies d’assurance ne lésinent pas sur les moyens lorsqu’il s’agit d’assurance la prévention. A terme si celle-ci se montre efficace, il est fort probable que le tarif d’assurance auto diminue aussi bien au Québec qu’en France. Dès lors au-delà de ces rappels inhérents aux similitudes susceptibles d’exister entre les marchés Français et Québécois en matière d’assurance auto, il convient d’évoquer la nouvelle opération sensibilisation dont le lancement est très récent : « La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) lance un projet de sensibilisation à la sécurité routière intitulé « Commence pas ta vie par la fin ». Ce projet, destiné aux jeunes de 16 à 24 ans ainsi qu’à leurs parents, se décline en deux volets, soit la tenue de conférences et d’un concours ». Il s’agit effectivement de faire comprendre aux plus jeunes qu’ils s’exposent à des conséquences souvent irréversibles lorsqu’ils adoptent un comportement inapproprié sur les routes hexagonales. A cet égard, il nous appartient de noter les similitudes constatées entre la France et le Québec au sujet de l’exposition accrue des jeunes face au risque routier. Il est en conséquence indispensable de maintenir la pression tant de manière répressive que préventive puisque seule l’association de ces deux méthodes est de nature à provoquer une prise de conscience des usagers de la route
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