QUAND LES ENFANTS QUITTENT LA MAISON POUR VIVRE SEUL/EN COUPLE
Dans ma chronique précédente concernant les enfants (Quand les enfants s’en vont, comment réagir : http://www.machronique.com/quand-les-enfants-sen-vont-comment-reagir-17/), je vous expliquais que nous ne sommes pas sensés avoir des enfants pour remplir notre vide, mais pour les rendre autonomes et les encourager à partir. Pourtant, quand vous avez vécu avec eux pendant une vingtaine d’année, vous éprouvez des difficultés à accepter de les voir quitter le nid. Partant seuls ou en couple, ils vont faire l’expérience de la vie et apprendre à être autonomes. Je me souviens du visage défait de mon père, le matin où, à 23 ans, j’ai tout mis dans ma petite voiture pour partir vivre à Paris. Je me propulsais à 700 kms de mes parents dans une ville considérée comme dangereuse : Paris, ville de perdition ! Pourtant, je n’avais pas vraiment vécu chez eux, mais ma décision fut prise du jour au lendemain. A moi, la capitale !
Quand vous ne prenez pas bien le fait que vos enfants vous quitte, cette réaction peut être générée par plusieurs facteurs :
– Votre propre insécurité
– Le vide que vous ressentez
– Vous réalisez que vous avez pris de l’âge
– Vous êtes désorienté n’ayant vécu que pour eux
– Il va falloir reprendre votre vie d’homme/de femme et laisser de côté votre tenue de super parents
Votre propre insécurité
Quand vos poussins devenus grands vous annoncent que leur domicile ne sera plus chez vous, qu’ils ont choisi un logement, que la grande aventure commencent pour eux, un bout de la vôtre se termine pour vous. L’être humain est ainsi fait, il a peur de l’inconnu et fait des deuils pour tout et rien. Si vous vivez vous-même de l’anxiété, vous voilà terrifié à l’idée que votre petit se lance dans la jungle et se fasse dévorer. Bravo pour la confiance que vous lui accordez ! Tant que vous y êtes traitez-le d’imbécile, d’incapable et de débile que la vie ailleurs que chez vous va carrément broyer. L’angoisse que vous avez toujours portée concernant vos enfants risque de déteindre sur eux et de les ligoter au lieu de les libérer. Autant que vous le pourrez, ne leur envoyez pas des phrases négatives manifestant vos craintes et votre manque de confiance en vous et en lui. Beaucoup de mes clients ont eu des parents considérant le monde non pas comme un vaste terrain de jeux, mais plutôt comme une multitude de pièges plus dangereux les uns que les autres. Faites taire votre insécurité pour ne pas la faire porter à vos enfants. Envoyez-leur des messages positifs, dites-leur que vous avez confiance en leur capacité de réussir, même si vous en crevez en dedans.
Le vide que vous ressentez
Vous faites peut-être partie des parents qui ont rempli leur vide avec leurs enfants. Cette sensation de vide s’est calmée le temps de les voir grandir et les accompagner, mais c’est l’heure du départ et le gouffre béant ouvre à nouveau ses mâchoires… Monoparental(e), vous paniquez à l’idée d’être seul(e), de rentrer le soir sans personne pour vous accueillir, plus personne avec qui partager le dîner, fini d’assister aux allers et venues de vos enfants le week-end. Juste l’idée de la solitude vous terrifie. En couple, on ne vous aura peut-être pas accordé l’attention que vous souhaitiez et vous vous êtes rabattu sur les enfants. Ils ont animé toutes ces dernières années, mais vous allez vous retrouver nez à nez avec celui ou celle qui n’a jamais su vous aimer. L’autre ne vous aime pas, les enfants ne vous rendront plus ce service non plus, il va falloir vous aimer. Le pire spectre qui plane sur vous, c’est de ne plus être utile à personne. Comme un vieil outil rouillé oublié dans le fond du garage, vous avez la sensation que la Terre va s’arrêter. Il est temps de vous prendre en main !
Vous réalisez que vous pris de l’âge
Quand les enfants s’en vont, cela signifie que vos années se sont également enfuient. Vous n’avez pas vu grandir vos chers petits, vous ne vous êtes pas vu vieillir non plus. Puis, vous voilà face à vous-même, comptant les années, ayant la sensation, peut-être, de ne pas avoir vécu. L’âge en traumatise plus d’un, alors que si, comme le faisaient les Amérindiens, on vous avait dit que vous êtes né l’année où les blés ont poussé rapidement ou l’année où le gibier foisonnait, vous n’auriez aucune idée de l’âge que vous avez ! Ces maudits chiffres, qui, quand ils commencent pas 4, puis 5 et plus ont le don de vous terrifier. C’est la peur de mourir qui vous tenaille et votre esprit n’est plus détourné par tout ce qui tournait autour de vos enfants. Ca vous arrangeait bien de vous étourdir ! Mais voilà, c’est fini : la réalité vous a rattrapé. Il serait peut-être temps de vivre… pour vous !
Vous êtes désorienté, n’ayant vécu que pour eux
Pauvre outil rouillé oublié et inutile, vous voilà désorienté. Á quoi allez-vous occuper vos journées et vos pensées ? N’ayant vécu que pour vos enfants, votre vie tournait dans le même sens qu’eux. Mais voilà, ils n’ont plus besoin de vous au quotidien, ils se prennent en charge et vivent leur vie. Que diriez-vous de vivre la vôtre ? Souvent, vous aurez mis entre parenthèse vos loisirs, vos passions, ce que personne ne vous a demandé de faire. N’est-il pas temps de reprendre votre sport préféré, votre loisir favori, l’art que vous avez toujours rêvé d’essayer ? Vivre pour vous est une nouvelle étape de votre vie et vous aimerez !
Il va falloir reprendre votre vie d’homme/de femme et laisser de côté votre tenue de super parents
Votre rôle de parents est passé d’un temps plein à un « inter-mi-temps » ! Il faut enlever votre tenue colorée de super papa ou super maman et retrouver votre costume d’homme et de femme. Il faut le sortir de la naphtaline où vous l’aviez oublié. Vous redevenez un homme/une femme, avec du temps pour vous occuper de vous, comme vous vous êtes si bien occupé de vos enfants. Et je ne parle pas de l’enfant intérieur, car celui-là, il faut vous en débarrasser ! N’essayez pas de lui donner le poste qu’occupait votre fille ou votre gars ! Être adulte, c’est savoir s’occuper de soi, être la présence que vous préférez, savoir ce qui est bon pour vous, ce que vous aimez, ce que vous avez toujours rêvé de faire sans en avoir le temps. Du temps, maintenant, vous en avez. Vos enfants sont grands, ils volent de leurs propres ailes, à vous de leur démontrer que vous êtes capable de faire pareil !
Quand un enfant s’en va, c’est qu’il est adulte et autonome et la seule chose que vous puissiez faire, en plus de l’encourager, c’est être fier de lui et de vous ! Et si vous ressentez réellement un malaise qui n’est pas passager mais plutôt bien installé, je vous conseille vivement de faire une démarche pour vous prendre en main : ce bonheur, maintenant que vous l’avez apporté à vos enfants, c’est vous qui le méritez ! Quand les enfants s’en vont, nous pouvons ressentir la satisfaction du devoir accompli et les regarder évoluer fièrement. Et s’ils ont besoin de vous, ils sauront vous trouver !
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