QUAND LA PEUR DE L’INCONNU PROVOQUE DES JUGEMENTS NÉGATIFS ET DÉTRUIT
La peur n’est jamais bonne conseillère et elle a souvent poussé l’être humain, au cours de l’histoire, à tuer. L’inconnu lui inspire une grande frayeur : ce qui est différent de lui le terrifie et ce qu’il ne comprend pas le menace s’il est en déséquilibre, donc s’il manque de confiance en lui. Quand vous êtes confiant, vous voilà curieux des autres et des différences. Quand vous manquez de confiance, vous voilà méfiant, prêt à détruire ce que vous prenez pour une menace, parce que vous vous sentez vulnérable, tout simplement. Finalement, si les extraterrestres existent, je comprends pourquoi ils ne se manifestent pas : ils effraieraient une grande majorité de la population qui pourrait bien les détruire !
Quand je vous dis que 98 % de la population, sur une échelle de 1 à + de 10, et depuis la nuit des temps, vit ce déséquilibre et devient parfois dangereuse, en voici la preuve : dans certaines civilisations, ils tuaient les jumeaux ou les bébés aux cheveux roux, sans parler des albinos. Quand un étranger arrive dans un village, il a parfois beaucoup de difficultés à être accepté. Au Moyen Âge, quand le peuple s’est détourné de la religion, une chasse aux sorcières a eu lieu, torturant celles qui avaient été dénoncées jusqu’à ce qu’elles avouent pour qu’on les brûle, Galilée (mathématicien, géomètre, physicien et astronome italien du XVIIe siècle), qui avait compris que la Terre était ronde a bien failli finir, lui aussi, sur le bûcher et fut obligé de désavouer ses propres découvertes. Les grands compositeurs ou peintres ne furent reconnus, pour la plupart, qu’à titre posthume et j’ai longtemps pensé que personne n’avait pu toucher à la réputation d’Einstein, jusqu’au jour où j’ai entendu dire que c’était sa femme qui faisait ses calculs. Bref, en déséquilibre affectif, le besoin de contrôler vous rend vite dominateur et étroit d’esprit, prompt à vous livrer à des jugements hâtifs vis-à-vis de ce que vous ne connaissez pas. Souvenez-vous que le dénominateur commun entre le dominateur et le dominé, c’est la peur… Toute personne qui essaie de contrôler est simplement terrifiée de perdre quelque chose au lieu de voir ce qu’elle pourrait y gagner.
Pourquoi la population a-t-elle tant peur des gens éclairés ? Quelle menace représentent-ils ? Pourquoi l’équilibre dérange-t-il à ce point et provoque pourtant la jalousie ? Peut-être parce que seulement 2 % de la population vit cette sérénité et que face à la loi du nombre (vs 98 % !), l’effet de meute produit le rejet de ceux qui ne sont pas comme eux. Comment l’être humain n’a-t-il pas pu coopter ceux qui éclairaient sa route par leurs découvertes et leur passion à comprendre le sens de la vie ? Pourquoi est-ce toujours la même chose aujourd’hui ? La réticence au progrès est également une réalité : quand les ordinateurs ont été inventés, nombreux sont ceux qui y ont résisté et je parle du domaine professionnel. Personne ne vous impose d’utiliser les nouvelles technologies chez vous. Chaque fois qu’un changement pointe son nez, parce que vous manquez de confiance en vous, la fuite vous paraît une meilleure solution plutôt que la curiosité. Tout ce qui est nouveau fait peur : c’est un réflexe de névrosé.
Vous avez peur du jugement, pourtant, n’êtes-vous pas les premiers à juger ceux qui sont différents ? Pourquoi infliger aux autres ce que vous craignez tant ? Encore une fois, l’équilibre rend curieux, quand le déséquilibre rend peureux. Tous ceux qui ont freiné le progrès avaient à défendre des intérêts financiers ou étaient terrifiés par le fait de ne pas maîtriser leur avenir. Le besoin de contrôle ne permet pas la nouveauté, car elle représente un apprentissage auquel la peur de l’inconnu vous empêche d’accéder. D’autant s’il y a une perte financière : quand il faut s’adapter à un marché nouveau, mieux vaut détruire les avancées, quand vous êtes incapable de faire face à ce que vous ne connaissez pas. Je vous le répète assez souvent : l’être humain n’a fait aucun progrès et continue à avoir, dans sa grande majorité (98 %) des comportements négatifs et toxiques parce qu’il a peur. Et au lieu de travailler sur sa confiance pour développer son ouverture d’esprit, il préfère détruire ce qu’il ne connaît pas ou, pire, crachez dessus. Mais vous qui me lisez, je sais que vous êtes curieux et que vous vous posez les bonnes questions. Changer à travers un coaching fait peur, même si c’est pour le meilleur : il s’agit juste de développer vos habiletés en développant votre confiance et votre estime. Je souhaite sincèrement que votre curiosité soit plus forte que votre peur ! Et j’en profite pour féliciter mes clients et mes lecteurs.
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