PROGRAMMATIONS : POURQUOI M’ARRIVE-T-IL TOUJOURS LA MÊME CHOSE ?!
« Je ne comprends pas que les gens ne se posent pas de questions sur leurs comportements ! », s’indigne Claude, un de mes clients qui est passé à l’émission Famille 2.0 avec moi (http://vtele.ca/videos/famille-2-0/table-pour-l-action-de-grace-vivre-avec-un-proche-alcoolique_19212_19213.php) et qui souffrait de dépendance à la drogue et l’alcool. « Ils ne se rendent pas compte qu’ils font toujours la même chose qui ne marche jamais ?! », ajoute-t-il, abasourdi. Eh non ! C’est le propre de l’être humain, qui se moque d’une mouche passant la journée à faire le tour d’une fenêtre fermée, jusqu’à en crever, alors que celle d’à côté est grande ouverte…
Claude, lui, il s’en pose des questions (trop ?!), depuis que la souffrance l’a emmené dans les bas-fonds. C’est le même homme qui est arrivé dans mon bureau, il y a de cela plusieurs années, se tirant sur le tee-shirt pour regarder dedans, en criant « Il est où l’enfant intérieur, j’en ai marre d’entendre parler de l’enfant intérieur, alors que je ne sais pas où il est ! ». Il était furieux. Furieux de toutes les thérapies qui n’avaient pas répondu à sa question, ni soulagé ses souffrances : Claude a besoin de comprendre pour agir. D’ailleurs si vous vous posez les mêmes questions, je vous conseille de visionner mon DVD « Comprendre la Vie » (en vente exclusivement sur mon site) pour savoir où est cet enfant intérieur et comment vous perdez votre confiance et votre estime, chaque jour qui passe, un peu plus. Il lui fallait comprendre ce qui avait fait déraper sa vie, pourquoi et comment il était tombé dans les dépendances, puis il a fallu reconstruire ses comportements vis-à-vis des autres. Perdu, il n’entrait pas en relation : il achetait l’attention par sa réussite professionnelle, il obligeait les autres à l’écouter en les étourdissant, leur donnant des leçons que personne n’avait demandées, il utilisait les femmes pour un plaisir qu’il se donnait, plongeant de plus en plus dans la drogue et l’alcool pour anesthésier ce qui le faisait souffrir.
Si je prends mon cas, je n’ai pas été plus brillante que qui que ce soit. Je pensais que la vie, c’était prendre des coups dans le nez (au sens propre comme au figuré, puisque je suis tombée dans la violence conjugale, avec les deux derniers conjoints : je distribuais autant de coups qu’ils m’en rendaient !), se relever, dire « Même pas mal !», repartir avec sa brouette et continuer. Continuer, coûte que coûte. Piétinée par une mère dominatrice, par ceux qui sont partis avec mes biens, par les conjoints, même par un peloton de chevaux tout entier quand j’étais jockey, soins intensifs et hop, c’était reparti : je me relevais toujours, parce que j’avais la peau dure. Pour moi, écraser et se faire écraser était devenu mon quotidien. Telle la fameuse mouche, je m’obstinais avec des patrons dominateurs et des conjoints qui me traitaient de plus en plus mal. « Meilleure chance la prochaine fois », me disais-je, innocente ! La prochaine fois, c’est pire ! Vous reconnaissez-vous dans cette croyance qu’à chaque fois que vous rencontrez quelqu’un, c’est sûrement la personne de votre vie ? Vous y croyez à chaque fois et chaque fois vous tombez de haut, de plus en plus haut, et ça fait de plus en plus mal… Arrêtez-vous ? Non ! La prochaine fois, ce sera la bonne ! Et votre confiance, votre estime s’effilochent, vous attirer des prédateurs de plus en plus voraces, qui ne vous laissent plus que la peau sur les os et le compte en banque aussi vide que vous l’êtes.
Tels des oiseaux migrateurs qui ne migreraient pas dans le bon sens, vous suivez vos mauvaises programmations, inlassablement, espérant toujours qu’un miracle se produise, vous creusez votre tombe en pensant que vous allez sortir du trou : vous ne creusez pas dans le bon sens ! Claude a raison : il faudrait commencer à réfléchir à ce qui ne fonctionne pas dans votre vie, au lieu de refaire toujours la même chose qui ne marche jamais. Remarquez un autre comportement du même genre : si quelqu’un vous pose une question que vous ne comprenez pas, au lieu de la reformuler pour la rendre plus claire, que va-t-il faire ? La répéter en parlant plus fort, mais vous ne comprenez toujours pas, alors il va la crier sa question, mais même avec un mégaphone, ça ne marchera pas. Les animaux sont bien plus malins que nous : d’abord, s’ils avaient des télévisions qui diffusent des émissions du style « La vie des êtres humains », ils seraient pliés de rire ! Ils se demanderaient comme nous faisons pour tomber deux fois, cinq fois, cent fois dans le même piège ! Moi qui suis trappeur (rassurez-vous, je ne trappe pas !), j’ai appris comment tromper le castor et bien d’autres animaux pour les piéger : il faut redoubler de ruse et d’astuce, car si vous loupez votre coup, l’animal a compris votre stratégie et il va falloir en changer. Heureusement que les animaux ne trappent pas les humains : tel le lièvre pris au collet, nous passons toujours sur les mêmes pistes, refaisons inlassablement la même chose, revenons aux mêmes endroits, aux mêmes types de personnes.
C’est vrai que les animaux sauvages sont toujours en situation de survie : mais vous aussi et vous ne le réalisez même pas ! Vous ne vivez pas, vous survivez ! La vie, c’est être heureux dans tout ce que vous faites. Au lieu de cela, vous souffrez de plus en plus, cherchez des béquilles pour supporter cette souffrance au lieu de la régler, vous vous enfoncez tranquillement dans les mauvais comportements et, comme vous ne vous posez pas de question, vous coulez gentiment. Vous êtes-vous demandé, une seule fois, pourquoi vous n’avez pas le job que vous souhaitiez ? Pourquoi vous n’êtes pas heureux en amour ? Pourquoi vous ne gagnez pas assez d’argent à votre goût ? Pourquoi vos enfants ne vous respectent pas ? Pourquoi vous avez tant d’aventures sexuelles et aucune sentimentale ? Pourquoi vous n’êtes simplement pas heureux ? Et ne me répondez pas « Parce que je n’ai pas eu de chance ! », parce que cela n’a rien à voir avec la chance ou, pire, « Parce qu’on ne peut pas tout avoir dans la vie ! ». Faux : il est tout à fait possible de tout avoir dans la vie. Voilà une belle croyance limitante qui cautionne bien le fait de rester dans vos problèmes. Il est temps de vous poser des questions sur les points qui ne fonctionnent pas dans votre vie. Claude, lui, quand il a compris que ses souffrances n’étaient plus endurables, il a cherché, cherché, cherché, réfléchi, observé, étudié, fait toutes sortes de thérapies, analysé, comportement par comportement. Il m’appelait trois fois par jour pour me poser des questions, car toute sa vie était à reconstruire et surtout ses relations avec les autres. Inutile d’en faire autant que lui : lisez mon best-seller « Le syndrome de Tarzan » (Béliveau éditeur) et visionnez le DVD, vous aurez beaucoup de réponses à des questions que vous ne vous étiez même pas posées !
Quand je me suis retrouvée à genoux sur le sol, incapable de respirer, moi la dure à cuire, incapable de me relever, j’ai cru que j’allais crever et je ne comprenais pas de quoi : je ne savais pas que la douleur à l’âme est bien plus grande et insupportable que les blessures multiples que j’avais eues dans divers accidents. Cette souffrance-là, pas de médicament ! Johnny Hallyday, dans sa biographie, écrit « Plutôt crever qu’arrêter », mais moi je me disais « Plutôt crever que… crever ! » Je ne savais pas contre quoi je me battais, j’avais laissé la souffrance prendre toute la place dans ma vie, mais il fallait que je comprenne. J’ai compris, par moi-même, et c’est ce que je vous fais partager. N’attendez pas d’être plongé dans l’horreur : posez-vous des questions, si vous n’êtes pas pleinement heureux, identifiez ce qui bloque, ce qui accroche, regardez dans quel domaine vous n’êtes pas satisfait (professionnel, privé, social ?), mettez à jour les points que vous avez besoin d’améliorer. Ça vous évitera d’aller jusqu’au bout de la souffrance, ce point que vous ne connaissiez pas et qui vous semble un point de non-retour. Sachez que ça n’existe pas le point de non-retour. Il y a toujours un retour possible, à condition d’allumer et de réaliser que vous avez des comportements à changer. Et plus vous attendez, plus vous vous cachez la tête dans le sable, plus la chute sera grande. Si vous ne prenez pas le temps de décoder votre vie et vos mauvais comportements, vous ne saurez pas où le bât blesse et, croyez-moi, il blessera de plus en plus…
Qu’est-ce qui ne marche pas dans votre vie ? Claude, lui, l’a décortiquée, comme moi, suffisamment maintenant pour comprendre qu’il doit cesser de se poser des questions, il a toutes les réponses, et que maintenant, il doit vivre tout simplement en respectant les « consignes de sécurité » que je lui ai enseignées. Et que je respecte moi-même ! Un temps pour la réflexion et un temps pour l’action. N’est-ce pas, Claude ?!
Le guide d’exercices pratiques « Arrêtez de souffrir, construisez votre bonheur » vous permettra de « scanner » votre vie chez vous, facilement, pour savoir où sont les failles et comment améliorer votre quotidien : c’est un outil très simple à utiliser pour vous réenligner vers votre propre bonheur. Foncez !
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