PREMIER RENDEZ-VOUS AVEC UNE FEMME : QUE FAIRE ?
Un premier rendez-vous, c’est comme un entretien d’embauche, car il s’agit bien d’un recrutement. Je sais, ça vous fait dresser les cheveux sur la tête ! Bien sûr, vous y mettrez plus de romantisme, mais le maître mot, c’est l’authenticité, que ce soit pour un job ou pour une relation amoureuse.
Vous avez « retenu la candidature » de quelqu’un sur un site de rencontre ou la vie a placé une personne intéressante sur votre route : vous êtes un homme, c’est donc vous qui devez l’inviter au restaurant. Souvenez-vous que l’homme propose et la femme dispose. Bien sûr, la question piège est : que faut-il faire quand on est homosexuel(el) ?! Eh bien c’est celui ou celle qui a le plus de Yang qui fait les premiers pas !
Donc, vous proposez à votre nouvelle rencontre de l’inviter au restaurant.
Choix de la date
Laissez-la choisir la date, en lui proposant plusieurs possibilités, selon vos disponibilités.
Choix du restaurant
Donc, vous avez invité une belle dame au restaurant. Choisissez un endroit qui sera dans vos moyens : vous ne voulez pas l’époustoufler en y laissant vos économies, ni lui jeter votre argent à la figure si vous en avez. Évitez les fast-foods (à moins que vous ayez moins de 20 ans !) et les cafétérias. Trouvez un endroit agréable où vous pourrez discuter : les endroits « branchés » où il faut hurler pour s’entendre ou lire sur les lèvres pour se comprendre sont à éviter pour un premier rendez-vous : ça, c’est pour quand vous n’aurez plus rien à vous dire ! Vous pouvez également laisser la dame choisir. Mais je vous conseille de prendre en charge la réservation et de la mettre à votre nom, car c’est à vous de prendre les choses en main et d’organiser cette soirée. De plus, quand le maître d’hôtel demandera à quel nom a été faite la réservation, vous serez fier, votre invitée à votre bras, de lancer « Au nom de Richard Smith ». En ce qui me concerne (et je ne suis pas la seule !), j’adore qu’un homme prenne les choses en main et j’ai plaisir à me laisser guider.
Vous pourrez ensuite proposer de passer prendre la belle chez elle. Peut-être préférera-t-elle venir par elle-même (elle ne veut peut-être pas que vous sachiez où elle habite, ce qui est respectable, si elle ne vous connaît pas plus que ça). Bref, proposez de passer la prendre chez elle ou à la sortie de son travail ou dans un autre endroit, mais ne vous offusquez pas si elle préfère que vous vous retrouviez directement au restaurant. Il se peut également que vous vous rejoigniez dans un bar ou un café, avant d’aller vous restaurer.
Choix de la tenue vestimentaire
Une fois que vous aurez déterminé la date, fait la réservation, puis décidé ensemble si vous passez la prendre ou non, ainsi que le lieu du rendez-vous, il va falloir choisir votre tenue vestimentaire. Elle devra être en accord avec le lieu où vous l’inviterez et, surtout, en accord avec votre confort. Si vous détestez mettre une cravate et une veste et que vous l’invitez dans un restaurant où les deux sont exigées, vous passerez la soirée à tirer sur ce qui vous étrangle. Et puis, vous ne serez pas vous-même : il faut absolument être à l’aise dans ce que vous porterez et qui reflétera votre personnalité. Ne cherchez pas à plaire à la belle, car vous ne savez pas ce qui lui plaît. En revanche, vous savez ce qui VOUS plaît. Et si vous êtes sur la même longueur d’onde, ce que vous portez lui plaira. Nombreux sont ceux qui ne se sont habillés chic que deux fois dans leur vie de couple : au premier rendez-vous et le jour de leur mariage ! Si vous détestez vous habiller chic, ne le faites pas et surtout pas au premier rendez-vous, car la dame pensera que c’est votre habitude et ce ne le sera pas. Mais ce qui sera incontournable, c’est de vous habiller proprement, parce que là, c’est une question de respect. Mais il ne faudra pas non plus que ce soir-là soit le seul où vous aurez pris une douche !
Arrivez à l’heure !
Bon, vous voilà dans la voiture, habillé d’une façon qui vous satisfait et vous vous sentez bien dans votre peau et vos vêtements. Arrivez à l’heure ! C’est également un signe de respect. Vous pouvez arriver à l’avance, ce sera bien perçu. Vous êtes nerveux ? Pour quoi faire ?! Vous serez vous-même et qui m’aime me suive ! Votre nervosité vient du fait que vous voulez lui plaire, mais vous n’avez pas à le faire. Elle va aimer (ou non) ce que vous êtes et qui vous êtes, non pas ce que vous voulez lui faire croire que vous êtes. Et si vous êtes faits l’un pour l’autre, quoi que vous fassiez de travers ne changera rien à l’affaire : si vous êtes sur la même longueur d’onde, vous vous plairez ! Donc, détendez-vous et souriez ! Laissez le charme agir… Car il ne faut pas la séduire, mais la charmer. Séduire, c’est « faire » et charmer, c’est « être », je ne le répéterai jamais assez ! Séduire, c’est se transformer en ce que vous croyez que les femmes veulent et que vous n’êtes pas : chasse le naturel et il revient au galop ! Vous faites donc tomber votre proie dans le piège de ce que vous n’êtes pas. Alors que charmer est très simple : soyez, encore une fois, ce que vous êtes !
Au restaurant
Si vous arrivez le premier, installez-vous à votre table et attendez que la dame se dirige vers votre table : levez-vous et si le maître d’hôtel ne le fait pas, tirez la chaise et aidez-la à s’asseoir. Si vous n’êtes pas à l’aise avec ce geste de galanterie, contentez-vous de vous lever, saluez-la et rasseyez-vous en même temps qu’elle. Laissez-la choisir son menu et l’annoncer, en premier, au serveur. Comme c’est vous qui l’avez invitée, à la fin du repas, c’est à vous de payer l’adition. Bien sûr, pour les Français, c’est tout naturel, d’autant que la coutume est de n’apporter qu’une seule adition, que le serveur tendra à l’homme directement. Au Québec, c’est différent : le restaurant émet automatiquement deux factures, à moins que l’un des personnes n’en demande qu’une. Donc, messieurs les Québécois, je vous recommande de prévenir le serveur qu’il n’y aura qu’une seule adition. Si la dame se fâche, vous saurez dans quelle catégorie elle se place : celle des femmes qui pensent que si vous payez, elles doivent passer « à la casserole » ! Point du tout, mesdames les Québécoises : si un homme vous invite, il paie, sans contrepartie sexuelle ! D’autant que pour un premier rendez-vous, je vous déconseille fortement de digérer, tous les deux, au lit !
Après le restaurant
Une fois le repas terminé et l’adition réglée par vos soins, vous pouvez proposer d’aller prendre un dernier verre dans un endroit sympa. S’il est trop tard, proposez de raccompagner la dame. Si elle préfère prendre un taxi, attendez-le avec elle. Dans le cas où vous la raccompagnez, déposez-la, elle vous remercie pour la magnifique soirée qu’elle a passée et vous la saluez, en lui souhaitant une bonne nuit. Une petite bise sur la joue sera le geste le plus érotique auquel vous vous livrerez ! Encore une fois, si vous pensez que c’est la femme de votre vie, ne rentrez pas dans son lit le premier soir, sinon elle se transformera en femme d’une nuit ! Demandez-lui si vous pouvez la rappeler, car c’est à vous de le faire. Si elle insiste pour que vous entriez chez elle, que ce ne soit que pour discuter : vous n’êtes pas un homme facile ! En fait, si elle vous propose carrément une « partie de jambes en l’air », vous saurez à qui vous avez affaire : ce n’est pas la femme de votre vie. Car une personne équilibrée ne « saute pas sur le bifteck » dès le premier rendez-vous, surtout si elle souhaite une relation sérieuse. Bien sûr, elle vous dira « c’est la première fois que je fais ça ! ». Ben voyons ! Dans la mesure où vous êtes sollicité, de suite, pour du sexe, il va de soi que vous avez le droit d’y aller, mais vous saurez que la dame a la cuisse légère : est-ce ce que vous voulez ?
Il y a les femmes pour une nuit et une femme pour la vie. Cette deuxième ne sautera pas dans votre lit si facilement que ça.
La galanterie
Autre point : certaines femmes, surtout au Québec, détestent la galanterie. Si vous êtes un homme galant, je vous conseille d’écarter ce style de dominatrice. La galanterie est une attitude courtoise à l’égard des femmes, mais certaines y sont réfractaires, assimilant toutes les attentions des hommes à un message d’incapacité, de fragilité et de dépendance ou de sexe ! N’est-ce pas un peu prétentieux que de penser que tout homme ayant une attention veut coucher avec vous ?! En ce qui me concerne, quand un homme est galant, je reçois le message que c’est un hommage à l’égard de toutes les femmes, à travers moi. Et s’il a le bon goût de me désirer au passage, juste en me tenant une porte, je serais juste flattée ! Donc, si vous êtes de ces hommes-là, prenez soin de choisir une compagne qui y sera sensible et non une mégère irascible, qui vous reprochera tout geste attentionné, en lançant « Je suis capable de le faire moi-même ! ». Claquez-lui donc la porte dans l’nez !
Et pour finir, si votre invitée a passé une bonne soirée, elle pourra vous envoyer un message par e-mail, par texto ou simplement vous appeler le lendemain, pour vous remercier pour cette excellente soirée. Vous pourrez également l’appeler le lendemain, pour prendre de ses nouvelles. Mais ni vous ni la dame ou demoiselle ne devront attendre trois jours minimum, pensant qu’il ne faut pas manifester à l’autre un intérêt pressant ! Si vous avez envie de l’appeler, quelques minutes après l’avoir quittée : FAITES-LE ! Si le courant est passé, elle en sera ravie ! Allez-y à votre rythme, il n’y a pas de règle, en dehors de la courtoisie et du respect.
Et j’espère que pendant cette belle soirée, vous aurez posé les cinq questions qui sont en première page de mon site, pour savoir si la belle barbote dans le syndrome de Tarzan ou si elle en est libérée ! Si elle a manifesté des signes de dépendance affective, courage : FUYEZ !
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