Les descriptifs emphatiques sur les joies de la gastronomie et la richesse des saveurs du terroir n’ont guère plus d’intérêt que dans les guides touristiques. La bonne cuisine de grand-mère riche et abondante à partager en famille et entre amis n’a plus vraiment les honneurs de l’imagerie médiatique.
La raison en est simple. Le crédo de notre époque c’est la minceur et le rigorisme de la ligne. Or avant que les femmes et même les hommes ne courent faire disparaitre leurs bourrelets par une liposuccion, il y a eu une époque où les gens savaient manger.
Une époque tellement peu brimante sur l’alimentation que même le cinéma pouvait faire des films à la gloire du plaisir de manger et de savourer des plats gras et multiples. Cette hérésie culinaire ( rétrospectivement) date des années 70. Il est vrai que dans les seventies, les problématiques de l’obésité et de la mal bouffe n’existaient pas encore.