Monument Funéraire: Les Traditions Dans Le Monde

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Le monument funéraire est selon les pays construits différemment. Il est de règle générale qu’en Occident le monument funéraire est réalisé en béton ou en marbre. Alors que dans d’autres parties du monde comme en Palestine ou au Moyen-Orient le monument funéraire peut être inexistant ou tout simplement en bois. Cependant, dans certaines branches mystiques de l’Islam soufi ou de l’ordre Mouride du Sénégal à Touba, le monument funéraire peut abriter la dépouille d’un grand marabout et donc dans ce cas être richement décoré. Dans le christianisme les tombes des martyres des saints constituent de jolis monuments funéraires. Dans le bouddhisme, à l’envers, le monument funéraire qui abrite la tombe du disciple du Bouddha ou d’une simple réincarnation est souvent édifié d’une manière très simple. Cependant le bouddhisme sud-asiatique, comme au Laos, au Cambodge est coutumier de monuments d’exception. Ce sont les pagodes ou les stupas de l’Inde ou du Tibet qui offrent de magnifiques monuments en forme d’hommages aux saints disparus. Enfin il faut signaler que dans les contrées du Pacifique ou l’Amérique du Sud les défunts n’ont pas de sépultures. Les peuples dits primitifs, comme en Guyane ou en Australie, en effet n’attachent pas d’importance aux monuments funéraires. Les défunts sont tout simplement célébrés avec des rituels spéciaux, destinés à les accompagner vers la demeure des anciens ancêtres. Ensuite leur corps défunt est tout simplement incinéré.

Les compagnons du devoir en France sont renommés pour être de très bons marbriers. Ils peuvent ainsi réaliser des hommages funéraires sur demande. Et bien évidemment le salon funéraire accueille les clients pour délivrer toutes les informations concernant soit une cérémonie funèbre particulière, soit l’achat de stèle ou de plaque commémorative pour graver les hommages à un défunt. Il faut souligner par ailleurs qu’il existe des cultes shamaniques qui ne connaissent pas la notion de souvenir associée aux monuments. L’église païenne universelle avec des affiliés dans le monde entier célèbres par exemple le culte de la terre mère Gaïa sans se recueillir sur une tombe ou un monument.

La notion de monument est somme toute élastique. Selon l’anthropologue Lévi Strauss l’hommage aux défunts est d’une réalité et d’un vécu culturel. C’est-à-dire que la notion de deuil ou de recueillement est en fait inscrite dans la mémoire des hommes, à travers le fait religieux et la pratique dans la société. Selon Marx qui associait la religion à l’opium du peuple la croyance religieuse est nécessaire pour supporter l’aliénation de la classe ouvrière. Pour le sociologue Émile Durkheim, spécialistes du fait religieux, les croyances religieuses sont au cœur de la société. La citation de Malraux « le vingtième siècle sera spirituelle ou ne le sera pas », signifie en fait le retour de la chose religieuse. L’effondrement de la Russie communiste et la chute du mur de Berlin ont favorisé le réveil du fait religieux et des phénomènes sectaires dans l’Europe de l’Est. C’est dans ces conditions que le monument classique du salon funéraire fasse son grand retour dans le salon funéraire.

Il existe dans le monde des endroits où les fans du monde entier ou plus généralement le public peut se recueillir sur des tombes célèbres. Certains cimetières sont d’ailleurs passés à la postérité. En France, le cimetière du Père Lachaise abrite les tombes de stars défuntes des années précédentes. Mais par ailleurs on peut trouver en France et dans le monde des endroits commémoratifs funéraires surprenants. C’est le cas par exemple des cimetières pour animaux qui abritent tout de même des monuments. Il faut ainsi souligner le premier cimetière pour animaux qui sont situés en France à Asnières-sur-Seine et qui ne désemplit pas en monuments.

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