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MIROIR, GENTIL MIROIR, DIS-MOI QUI EST LA PLUS FEMME !

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J’aurai pu être un homme, aux jours d’aujourd’hui… Pourquoi ? Je vais vous le raconter et je pense que je ne suis pas la seule à y avoir échappé. Et je sais aussi qu’avec ce qui va être proposé à l’école, il va y avoir de sacrées « erreurs d’aiguillage » irréversibles… Je vous raconte ? Allons-y !

Personnellement, à 61 ans (nous sommes en 2023 au moment où j’écris cette chronique), je ne suis pas prête à avoir les cheveux blancs. Ma super coiffeuse, Mélanie, s’occupe mensuellement de ma teinture qui change au gré de ses conseils et de mon humeur. Cependant, ce n’est pas pour (me) faire croire que je suis plus jeune : j’affiche mon âge avec fierté. 61 années qu’aucun gouvernement ne pourra me voler ! Point de botox ou autre moyen d’éliminer les rides : tout le reste de mon corps est « d’origine ». Quand je vois Madona, et les mots me manquent pour qualifier le physique qu’elle a aujourd’hui, on s’entend qu’elle aura beau trafiquer son corps et son visage, il y a plus traitre que le miroir : wikipédia ! C’est écrit sur le web : elle a 64 ans. Ceux et celles qui courent après la jeunesse en la simulant sont, de toute façon, soumis à une grande règle de l’Univers : « Nous avons l’âge de nos artères » ! Je conviens qu’il est important d’être en accord avec notre reflet et que modifier, dans une certaine mesure, ce qui modifiable nous renvoie une meilleure image de nous-mêmes. En revanche, ce qui ne l’est pas, c’est l’âge. Vendre son âme au diable (ou au bistouri) pour rester éternellement jeune est une utopie.

Parlons maintenant des transgenres. Je suis la première à être empathique par rapport à leur situation : j’aurais horreur de me réveiller, demain matin, dans un corps qui n’est pas le mien, celui d’un homme. Et pourtant, j’aurais pu en devenir un… De l’âge de cinq ans à l’âge de 10 ans, si on m’avait proposé de choisir mon sexe, j’aurais penché pour le masculin, sans hésiter ! J’avais écrit sur un bout de papier, que mon père avait trouvé, que je voulais être un garçon. Ce qui l’avait inquiété. Je peux imaginer vos sourcils en accent circonflexe : pourquoi aurais-je fait ce choix ? Par pure commodité. Dans l’immeuble dans lequel j’ai grandi jusqu’à l’âge de sept ans, il n’y avait que des garçons, avec lesquels je jouais, j’étais même devenue « chef de gang ». Je menais ma troupe tambour battant et je tairais les bêtises que je leur fis faire…  Puis, mes parents ont déménagé dans la maison qu’ils avaient fait construire et qui était proche de celles de mes cousins : cinq garçons et une fille et le dernier ayant un an de plus que moi. Je me retrouvais à nouveau dans un environnement de garçons, jouant avec mes cousins et leurs copains. Je fus ce que l’on nomme « un garçon manqué ». Pas de poupée sous le sapin, mais plutôt des révolvers, une tente d’indien, des jeux de « mecs ». Et jamais de robe. Ma mère me fit un chantage épouvantable : « Tu mets une robe ou tu ne sors pas ». J’ai refusé de sortir jusqu’à ce que je retrouve le droit de porter des pantalons.

Allez donc mettre une robe quand vous allez à la pêche avec les cousins et les copains, que vous grimpez aux arbres, que vous escaladez les murs, que vous jouez à la bagarre. Je me souviens d’une cousine venue en visite avec ses parents, une véritable petite fille modèle : jolie petite robe, jolies chaussures et les rubans dans ses cheveux blonds. Je reçus l’ordre de l’emmener jouer avec moi, ce que je fis avec plaisir et sans malice. Quand elle revint ébouriffée, la robe sale et les chaussures abîmées, je venais de faire la démonstration de mes revendications : elle n’avait pas la tenue adéquate pour jouer avec les garçons… Elle s’était cependant régalée, mais on me disputa… Puis, entrant en pension à l’âge de 11 ans, me voici enfin au contact d’autres filles, cependant, le collège étant mixte, nous portions tous et toutes un tablier bleu. Et interdiction d’utiliser quoi que ce soit de féminin : petits talons, maquillage ou autre signe de féminité était proscrit. Quant à ma mère, côté féminité, elle n’avait pas non plus ce don. Heureusement que ma grand-mère maternelle fut d’un grand secours, quand je reçus un électrochoc pour réveiller ma féminité. Bref, m’identifiant totalement aux garçons, j’aurais voulu en être un pour tout le côté pratique : être habillée comme eux et faire comme eux pour appartenir à leur groupe. En revanche, ma sexualité ayant mis autant de temps à se réveiller que ma féminité, je n’étais pas du tout attirée par les filles, ni par les garçons auxquels je m’identifiais. Je l’ai donc échappé belle, car, dans l’adolescence, si on m’avait proposé de choisir, je serai devenue un garçon… Très fière d’être une femme aujourd’hui, j’assume avec plaisir l’intégralité de mon statut et mon âge aussi !

Je reviens aux transgenres et je comprends totalement que leur miroir a pour mission de refléter ce qu’ils sont à l’intérieur d’eux. Nous pouvons tous mentir à notre miroir : moi, en refusant d’avoir les cheveux blancs, Madonna en se faisant rafistoler de partout pour nier son âge, un transgenre en modifiant son corps pour se rapprocher le plus possible de l’image qu’il se fait de lui-même. Les transgenres feront tout ce qui est en leur pouvoir pour ressembler le plus possible au sexe auquel ils s’identifient, c’est courageux et honorable. Mais il y a des parties de leur corps qui resteront spécifiques au sexe dans lequel ils sont nés. Renier son âge ne rajeunit pas, renier totalement le sexe dans lequel on est naît ne transforme pas le corps à 100 % en ce que l’on voudrait. Si je mens à mon miroir en lui faisant croire que je n’ai pas de cheveux blancs, moi, je sais la vérité. Si un transgenre ment à son miroir en transformant son corps en ce qui lui plaît, tant mieux. Mais il sait, au fond de lui qu’il reste des parties du sexe qu’il fuit. Au lieu d’essayer de se mentir, peut-être que la bonne idée serait que les personnes concernées acceptent qu’elles ne seront jamais tout à fait le sexe qu’elles ont choisi. Et la solution ne se trouvera pas dans le fait d’essayer de rivaliser avec ceux et celles qui sont nés dans le sexe tant convoité. La solution sera d’accepter qu’ils ne seront jamais tout à fait le sexe qu’ils ont choisi.

Certains hommes essaient de dominer les femmes et certaines femmes essaient de dominer les hommes. Maintenant, certains transgenres essaient de dominer les personnes appartenant au sexe qu’ils ont choisi d’adopter et certains LGBT + essaient de dominer les hétéros. La réponse ne sera JAMAIS dans la domination de qui que ce soit. Et sachez que celui ou celle qui essaie de dominer manifeste un mal de vivre et un manque de confiance affiché. Moi, je suis pour la paix. À bon entendeur salut !

www.pascalepiquet.com  La spécialiste de la dépendance affective et du bonheur

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