En marge du Festival de Cannes, se tient le marché du cinéma, ou les producteurs du monde entier achètent ce qui fera le cinéma de demain. Cette année, le documentaire Plot for Peace, qui relate le rôle de Jean-Yves Ollivier dans la libération de Nelson Mandela, a particulièrement retenu l’attention.
Après l’inattendu succès de Searching For Sugar Man, les documentaires historiques reviennent en vogue. Il en est ainsi de Plot For Peace, qui se passe également en Afrique du Sud et qui a fait beaucoup de bruit lors de sa présentation cannoise.
On découvre dans ce projet, réalisé par le jeune espoir du cinéma espagnol, Carlos Agullo, les méandres de la vie politique africaine des années 80.
En Afrique du Sud, l’Apartheid est toujours de rigueur et Mandela en prison, quand le pays doit faire face à de nombreux conflits armés avec les autres états de l’Afrique Australe. C’est là qu’intervient Jean-Yves Ollivier. Avec ses manœuvres de diplomatie parallèle, il parvient à convaincre les belligérants que la paix est nécessaire à l’avancée de leurs causes respectives et à faire signer plusieurs accords de paix entre les pays de cette région.
Débarrassée de l’étau que constituaient les menaces extérieures, l’Afrique du Sud parviendra rapidement à effectuer sa révolution sociale, à faire chuter l’Apartheid et à libérer Mandela, qui deviendra même le premier président noir du pays.
Entre des images d’archives découvertes par les équipes du film, des témoignages de responsables de l’époque et une réalisation très efficace, ce Plot for Peace pourrait connaitre le succès de Sugar Man, récompensé aux Oscars.