D’une manière générale, le commerce international se fait soit par l’exportation, soit par la voie de l’importation. Les pays qui produisent ainsi une quantité suffisante des matières exporteront leurs produits et ils importeront ce qui n’est pas du tout produit chez eux ou encore, les objets dont la production est insuffisante. Les chaussures au Québec font partie de la catégorie des marchandises à exporter. En dehors de la surproduction de ces marques observées dans la région, deux autres raisons justifient l’exportation de cette matière. Il s’agit de la qualité et de la forte demande du commerce extérieur. Cette exportation gonfle d’ailleurs le budget de la région.
La surproduction étant la première condition permettant l’autorisation de sortir un produit du pays, les chaussures au Québec n’en trouveront pas mieux pour sortir du pays, il existe en effet des centaines d’industries qui sont spécialisées sur la fabrication des souliers. Toutes les marques et toutes les catégories sont fabriquées dans cette région. On en retrouve pour les industries qui fabriquent uniquement pour les hommes, d’autres s’orientent uniquement vers les modèles féminins, d’autres entreprises encore font pour les enfants. Toutefois, cela n’exclut pas la mixité et on rencontre dans la ville les grandes sociétés de fabrication à la fois pour les modèles masculins et féminins, pour les enfants et pour les adultes. Tout dépend ainsi du niveau d’investissement de chaque patron de la société. Aujourd’hui on peut compter plus d’une centaine d’industries de fabrication des chaussures au Québec. Les manufacturiers du quartier également en fabrique autant de la bonne qualité. La surproduction oblige la recherche du marché extérieur et l’exportation dévient inévitable. C’est pour cette raison que l’on rencontre les marques de la fabrication de cette région partout dans le monde, en Europe, en Afrique, en Amérique et même sur le continent asiatique. Il faut souligner que la surproduction à elle seule n’explique pas l’abondance de l’exportation.
Pour qu’une marchandise extérieure soit admise par le pays d’accueil, il faut qu’elle soit après tout de la bonne qualité. C’est surement à cause de la bonne qualité de leur fabrication que les souliers faits dans cette région canadienne sont appréciés par le reste du monde. En effet, l’exigence de la qualité faite par la population même de la région permet aux industriels de rechercher les matières premières à l’extérieur du pays. Certaines marques qui sont faits en cuir d’animaux proviennent des usines de tanneries africaines et asiatiques. Avec donc de la bonne matière, l’on n’obtiendra que de la bonne qualité. Afin d’encourager les travailleurs à s’appliquer d’avantage dans le métier et d’éviter les travaux de bâclage, les industrielles assurent un salaire satisfaisant au personnel. D’après les statistiques faites par une organisation non gouvernementale, les fabricants des chaussures au Québec sont les mieux payés que n’importe quels autres fabricants dans le monde entier. Cette motivation justifie largement la bonne qualité des souliers fabriqués dans cette région.
Cette bonne qualité explique à son tour la forte demande qui encourage davantage les industries à fabriquer autant des souliers. La forte demande pousse même les opérateurs économiques à s’investir dans ce domaine. C’est pour cette raison également que les usines de fabrication des souliers sont nombreuses dans cette région. Sans étudier de manière très attentive les activités qui s’exercent dans la ville, l’on risquerait de dire que cette région ne fabrique que des souliers pour la population. Ainsi, la surproduction ne constitue pas un stockage inutile des souliers ou un encombrement des magasins de la ville, car grâce au réseau d’exportation, les fabrications de la région sont portées au delà des frontières pour la satisfaction générale de tout le monde.