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Lao Tseu « l’échec est le fondement de la réussite »
Selon l’adage : « seul ne se trompe pas celui qui ne fait rien », je pense surtout que « seul réussi celui qui tire partie de ses échecs », car ne pas prendre en compte les causes d’un échec, c’est permettre qu’il se reproduise.
Il ne s’agit pas, comme on le trouve trop souvent dans nos organisations et rapports familiaux, de stigmatiser les échecs, qui vont de pairs avec les réussites, mais d’en tirer partie pour amorcer le changement.
Les entreprises qui modifient leur organisation, en inversant leur pyramide, en donnant la parole aux salariés et non pas seulement aux actionnaires, encouragent la créativité, l’innovation, la réussite et donc l’échec.
Car la planification à outrance et le seul management par les tableaux de bord, ne permettent pas l’éclosion et le foisonnement d’idées. C’est un système pervers et non vertueux ou tout échec est banni et donc tout changement de comportement, avec les risques psycho-sociaux que l’on connait.
Tous les salariés sont porteurs potentiels de solutions nouvelles et l’échec à ce titre, s’il est accompagné par du coaching et de la formation, est un vecteur de changement et d’acquisition de compétences nouvelles.
Notre culture Judéo-chrétienne ne facilite pas cette éclosion et notre vision occidentale de l’échec est sans pitié, lourde psychologiquement. Nous sommes responsables de nos actions mais stigmatiser l’échec et le considérer comme un critère d’exclusion plutôt que comme un critère d’évolution revient à rejeter la faute sur les autres : la société, le conjoint, le supérieur, les salariés, les « si j’avais eu », les « c’est à cause de ».
Accepter l’échec ne signifie pas tout accepter, être bienveillant ne signifie pas être complaisant. C’est pourquoi la prise de conscience de l’échec devrait s’accompagner d’une prise de conscience de ses causes, plus que de ses conséquences : « pourquoi j’agis ainsi ? ».
En termes de solution, se poser la question du bénéfice d’une action pour un individu permet déjà de répondre et de changer sa manière de faire.
C’est cet axe de changement qui permet d’évoluer vers une recherche d’objectif ou une remise à plat de ce dont on aspire, qui permet de donner du « sens ».
L’échec, vecteur d’évolution, nous enseigne et nous apprend sur nous, nos manières d’agir et renforce notre estime de soi. C’est trouver plus facilement son chemin vers le but fixé et c’est avoir un autre regard sur l’échec.
L’échec fait partie du développement personnel qui devrait être enseigné sur les bancs des écoles de commerces et dont tout manager ou parents devraient s’inspirer.
Croyons à celui qui échoue et qui en tire les conclusions pour évoluer, celui là est sur la route du progrès et du succès. Car c’est en empruntant une mauvaise route que l’on découvre et que l’on trouve le bon chemin.
A ce titre, permettons l’échec !
Charles Brillet
Coach et formateur
http://www.brilletcharles.com