Longtemps considéré comme un accessoire amusant ou de beauté, le masque est devenu une seconde peau avec l’apparition du coronavirus. Imposé pour respecter des mesures sanitaires, le masque aurait toutefois quelques symboles bien cachés…
Le masque au cœur de notre quotidien
Compte tenu de la crise sanitaire, le masque est devenu un accessoire indispensable pour se déplacer à l’extérieur. Conservé et stocké en masse précieusement dans les foyers, le masque possède un tout autre registre dans la vie quotidienne.
Bien qu’il ait été difficile d’adopter ce nouveau look, le masque est un vêtement à part entière que nous oublions presque. C’est le genre d’accessoires que nous avons peur d’oublier à la maison, et il est devenu une priorité pour le monde entier. De plus, le masque a toujours été un accessoire futile, que l’on utilise lors de soirées déguisées ou à des fins médicales. Mais très vite, les masques chirurgicaux se sont érigés en symbole d’utilité vitale pour pouvoir vivre en société.
En effet, pour se rendre utile à la société, le masque est obligatoire et omniprésent. Si vous êtes à la recherche d’un emploi, le port du masque est une mesure non transigible. En d’autres termes, la notion de travail n’est plus la même jusqu’à devenir un privilège.
Les symboles cachés derrière le masque
Depuis la nuit des temps, le masque a toujours été le symbole de l’illusion et des secrets. Si nous prenons en exemple les comédies tragiques italiennes, le masque est une barrière entre le comédien et le public. Une façon de dissiper ses émotions et d’offrir une image loin de la réalité, comme en parle très bien Jean-Emmanuel Cortade de la Saussay dans un article de son blog Marketing.
Lorsqu’un masque est posé sur le visage, l’individu n’existe plus. Nous perdons notre identité, nos particularités physiques et même notre conscience. Tels des individus lambdas, chaque personne portant un masque se retrouve mêlé dans la foule, sans distinction.
De plus, il est possible d’aller plus loin dans la symbolique du masque. Le fait de porter cet accessoire sur le visage et notamment la bouche altère notre capacité à communiquer. Nous éprouvons des difficultés à échanger, à s’exprimer, reflétant également la tension et les émotions impulsives qu’a créé cette crise sanitaire. Porter le masque, c’est ne plus pouvoir parler, partager un mécontentement, comme être bâillonné et dépourvu de mots.
Par définition, le port du masque est bien plus symbolique que sanitaire. Le masque suscite également la peur de la mort, du risque, de la maladie. C’est un accessoire considéré comme vital et bien ancré dans les esprits depuis le mois de mars 2020. Mais ce n’est pas tout, le masque est aussi un symbole d’une réminiscence omniprésente. Un état anxiogène qui stimule la peur et la crainte chez tous les êtres humains. Désormais, nous vivons tous dans le souvenir d’une vie sans masque, et tout ce que nous pouvons penser de l’avenir est flou. Du moins, l’idée de devoir vivre avec le masque en devient presque une normalité tout comme le fait de devoir mettre sa ceinture au volant.