Certains joueurs de poker lisent leurs adversaires en utilisant une combinaison de déductions logiques et d’indices. Ces joueurs excluent diverses options, se basant sur l’hypothèse que leur adversaire joue raisonnablement ou qu’ils ont une idée du style de jeu de l’adversaire. Une erreur habituelle faite par ceux qui pratiquent ce genre de lecture de mains est d’éliminer trop drastiquement des mains de la gamme adverse et ainsi rétrécir à tort la distribution de mains que le joueur adverse pourrait détenir. Néanmoins ce que font ces joueurs est plus proche du processus de lecture de mains qui est préconisé. Dans ses formes les plus sophistiqués est quasiment le même. En théorie la bonne approche pour l’emporter est la suivante :
Nous n’attribuons jamais une main précise à un adversaire, à la place chaque adversaire a une distribution de probabilités différentes mains possibles. Au début du coup chaque joueur a une distribution complète de mains aléatoires ajustées par l’effet bayésien d’élimination de nos propres cartes. Puis quand chaque joueur agit il faut ajuster par les informations nouvelles en modifiants les probabilités variées, à la fois par les nouvelles cartes révélées par l’estimation des actions que le joueur choisirait avec chaque main. Il faut inclure souvent une probabilité auxiliaire que l’on appel probabilité hors cadre reflétant la probabilité que notre compréhension du style du joueur soit incomplète ou qu’il dévie simplement de la stratégie habituelle. Des joueurs même très forts font parfois des choses nettement hors de l’ordinaire. Prétendre que ces choses ont une probabilité nulle est simplement incorrect et peut conduire à faire de gros abandons hors de propos ou inversement de mauvais suivis ou relances.