Les prix des logements parisiens tardent à baisser

Immobilier ancien à Paris : résistance des prix et réduction des transactions

Le marché de l’immobilier à Paris est toujours bloqué avec des transactions en chute constante et des prix au m² toujours hauts, stables ou orientés à la hausse selon les arrondissements.

Baromètre des prix immobiliers dans la capitale
A la fin du premier semestre 2012, les prix de l’immobilier parisien sont restés relativement stables hormis dans certains secteurs de la capitale où ils ont légèrement progressé. Ils ont en revanche baissé de -1.2% en juin dans le Val de Marne alors qu’ils avaient augmenté de 0.3% en mai.
Selon les statistiques des notaires français, de mai 2011 à mai 2012, les prix de l’immobilier parisien ont progressé de +1,9 % dans la Grande Couronne pour atteindre +4,4 % au centre de la capitale. Le nombre des ventes est en revanche en chute libre et enregistre un recul de – 24 %.

L’attentisme des acheteurs et des vendeurs bloque le marché des transactions

Comme partout ailleurs, les futurs acquéreurs espèrent une baisse des prix des logements à Paris. Dans leur objectif d’achat, ils sont confrontés à deux problèmes, la réticence des vendeurs à baisser leurs prix et la difficulté à obtenir un financement bancaire malgré un taux d’intérêt en baisse significative. Suite à ces difficultés, les seules transactions qui aboutissent sont les ventes d’appartements de petites surfaces comme les studios et les 2 pièces qui sont plus accessibles financièrement.

Les décisions gouvernementales ne favoriseront pas le marché de l’achat et de la vente immobilière à Paris.

L’encadrement des loyers, la suppression de la loi Scellier et la taxation sur les plus-values immobilières n’arrangent guère la situation du marché immobilier. Pour les notaires et l’ensemble des professionnels de l’immobilier, il est urgent de mettre en place des règles claires et précises qui rétabliront un climat de confiance dans un secteur qui souffre depuis quelques années déjà.