L’acquisition de biens immobiliers en viager séduit de plus en plus d’investisseurs convaincus de faire une bonne affaire.
En effet, la formule consiste grosso modo à verser un apport relativement considérable et une rente mensuelle à un vendeur, afin de devenir propriétaire de sa maison ou de son appartement à sa mort. Cela paraît tout simple et attrayant sur le papier, mais attention !
L’investissement dans l’immobilier viager peut être un cauchemar pour vous, si vous ne parvenez pas à éviter certaines erreurs que nous vous détaillons ci-dessous.
S »y embarquer sans un apport financier suffisant
Eh oui même si l’achat d’un bien immobilier en viager est un peu moins couteux qu’une acquisition immobilière classique, il est impératif pour l’acheteur d’avoir une assise financière considérable et durable.
D’abord le bouquet (qui représente 20-30% du prix du bien sûr le marché) et les frais notariaux coûtent assez chers et les banques financent difficilement ce genre de transaction.
Et d’un autre côté si vous êtes dans l’incapacité d’assurer les mensualités financières vous courrez le risque de perdre le bien, et ce, malgré que vous ayez déjà versé de l’argent.
En général il est stipulé sur le contrat qu’aucune échéance ne doit être manquée, sous peine que le vendeur reprenne son logement.
Vouloir coûter que coûte choisir un crédirentier très âgé.
En achat viager, il est de notoriété que l’acquéreur ne peut rentrer en possession de la maison ou de l’appartement du crédirentier (vendeur) qu’à sa mort.
Ainsi l’acheteur préfère faire affaire avec une personne très âgée « espérant » qu’il ne vivra pas assez longtemps, donc que lui ne paiera pas non plus trop longtemps.
Une idée courante mais pas forcément vraie! Sachez que l’espérance de vie varie d’un individu à l’autre, et que de nos jours être très vieux ne signifie plus être à l’article de la mort.
Donc n’accordez pas trop d’importance à ce point et pensez néanmoins à contracter une assurance pour éviter ces écueils.
Pensez que l’investissement dans un viager va rapporter à très court terme
C’est une idée similaire à la précédente que les futurs débirentiers (acheteurs) devraient moins prendre en compte.
Investir dans un bien immobilier en viager devrait en réalité, être considéré plutôt comme un placement à long terme, voire même comme un plan d’épargne retraite.
Pour une raison toute simple, on n’ignore quand il prendra fin surtout quand le vendeur bat les records de longévité. Voilà pourquoi il est d’ailleurs recommandé d’acheter jeune.
Ainsi on aura bien sûr, plus de garantie d’obtenir le bien avant sa mort en plus de faire bon investissement.
Achetez un viager en famille
Beaucoup privilégie l’achat d’un bien immobilier en viager auprès de parents proches pensant réduire certaines taxes (notamment pour disposer du logement au décès de ces derniers sans payer de droits de succession).
Malheureusement pour eux, et heureusement pour l’Etat, les inspecteurs des impôts veillent au grain et sont particulièrement très soupçonneux sur ce type de transaction.
Donc ne vous y engagez pas trop au risque d’essuyer un redressement fiscal important.