Les Conditions D’Importation De Pièce Auto Au Québec.

En vue de promouvoir le commerce international, le gouvernement du Québec a opté pour la libéralisation du commerce extérieur. Cette libéralisation motive ainsi les opérateurs économiques à importer des marchandises de toutes sortes. C’est ainsi que l’importation s’élargit jusqu’à la pièce auto du Québec. En effet, les automobiles qui ne cessent d’être nombreuses dans la région du Québec obligent l’abondance des différents outils qui peuvent pallier le problème du dysfonctionnement de la voiture. En cas d’une panne, lorsque le mécanicien demande le remplacement d’une pièce quelconque, il ne sera pas forcément nécessaire de passer la commande à l’industrie de fabrication, car, les vendeurs de pièce auto au Québec se sont chargés d’apporter le maximum d’éléments qui peuvent être sollicités. Nul n’ignore que le Québec possède des industries de fabrication des différents outils de dépannage de véhicule. Toutefois, il faut savoir que cette fabrication est loin de couvrir toutes les carences observées au niveau de la demande. Plus de dix mille véhicules peuvent nécessiter le remplacement de quelques pièces par jour. Autant de demande ne peut être satisfaite par la production d’un seul pays ou d’une seule province.

Ainsi, même si le gouvernement est contraint de libéraliser ce commerce en autorisant l’importation de pièce auto au Québec, cette libéralisation est néanmoins encadrée par le législateur. Certaines conditions entourent l’activité commerciale qui vise à l’importation de la pièce auto au Québec. La libre concurrence en matière de la liberté de commerce et de l’industrie ne doit pas être victime des restrictions faites par le législateur, mais, cette liberté doit être plutôt encadrée. Pour exercer librement l’importation, les opérateurs économiques doivent souscrire au titre d’importation. Cette souscription se fait uniquement dans les banques en vue de garantir le paiement des différents frais exigibles pour le commerce international. Il s’agit notamment de passage des marchandises au port, du paiement des frais d’embarcation et de débarquassions, et surtout du règlement du tarif douanier. Ce qu’il ne faudrait surtout pas oublier, le commerce des produits de l’automobile n’est pas exonérée par le gouvernement du Québec. Même si l’administration encourage la promotion de la facilitation de la circulation selon le slogan « un travailleur, une voiture », le paiement de la taxe douanière est encore imposable aux commerçants. Ainsi, lorsque le commerçant importateur de la pièce auto remplit ces différentes conditions, il a donc la voie libre pour faire le trafic de ces marchandises. Cette politique de libéralisation offre une aide manifeste aux populations.

Afin de contrôler le bon déroulement des activités commerciales et de sauvegarder les intérêts nationaux, le gouvernement du Québec ne ménage aucun effort pour lutter contre l’importation des produits de mauvaise qualité ou encore contre l’importation des outils déjà utilisés. Ces outils de l’automobile qui sont interdits en matière du commerce international visent à protéger l’intérêt de la population. Ainsi, les pneus rechapés ou usagés, les batteries de voiture déjà endommagées, les parties de l’automobile qui ne sont pas soumises à un contrôle préalable ne sont pas également vendu sur le territoire de cet État. Ainsi, la vente est protégée par un système de contrôle rigoureux. Toujours dans la politique de restriction du commerce des produits non réglementaires, le gouvernement du Québec soumet au paiement d’un taux très élevé les commerçants qui se livrent à la vente de la pièce auto détachée. Sont passibles également au paiement du taux élevé ceux qui commercialisent les accessoires de la voiture tels que les fils électriques alimentant les différents feux des signaux, les bougies, les carburateurs et les radiateurs. Une autre mesure plus que préventive vise à interdire strictement l’importation de certains matériaux dont la vente sur le territoire canadien mettrait en faillite ou en déroute la production nationale. En bref, pour commercialiser les accessoires de l’automobile en toute sécurité au Québec, il faudrait être informé sur la production nationale, sur le taux imposé et sur la clientèle.

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