LES BAILLEURS DE MURS COMMERCIAUX EN CENTRE-VILLE SOUFFRENT APRÈS LA CRISE SANITAIRE

Mockup of a restaurant wall signage

L’achat de murs commerciaux séduit de plus en plus d’investisseurs en raison de ses nombreux avantages. La rentabilité est élevée, les loyers sont sécurisés et la gestion est facilitée. Cependant, la crise sanitaire qui sévit actuellement impacte fortement l’économie de presque tous les pays. Les bailleurs de murs commerciaux sont particulièrement touchés en raison des nombreuses boutiques qui ont dû fermer pour limiter la propagation du virus. Cet article vous permettra d’en savoir plus.

Des situations imprévisibles pour les bailleurs

Le mur commercial représente le local dans lequel un fonds de commerce est exploité. Après avoir défini l’emplacement et la clientèle visée, l’achat de murs commerciaux libre en ile de france permet d’optimiser la rentabilité d’une entreprise. En effet, être le propriétaire de son mur de commerce évite les nombreux problèmes auxquels font face les bailleurs.

Avec la crise sanitaire, tous les commerces sauf les magasins d’alimentation et les pharmacies ont été obligés de fermer. La plupart des commerçants ont notifié à leurs bailleurs que la crise est un cas de force majeure. Ils mettent en avant leur incapacité à percevoir des revenus pour réclamer la suspension des loyers pour une durée indéterminée. La situation est désastreuse pour les bailleurs qui doivent obligatoirement payer des frais fixes comme le remboursement de frais hypothécaires.

Cependant, la crise de Covid-19 ne peut être considérée comme force majeure si le locataire prouve qu’il n’a pas pu en éviter les conséquences même en agissant prudemment. De plus, le locataire ne peut invoquer la force majeure pour rejeter son obligation de paiement. Dans le même temps, il peut avoir abus de droit de la part du bailleur si celui-ci exige l’exécution normale du contrat sans tenir compte des difficultés du locataire. Les bailleurs se retrouvent donc coincés entre la réclamation de leurs dus et le respect de leurs propres obligations.

Des difficultés pouvant toucher la qualité de vie des bailleurs

La crise sanitaire a engendré de nombreuses demandes d’annulation, de révision du loyer et de suspension des obligations contractuelles. Plusieurs bailleurs n’ont plus de crédit en cours et devront également se passer de loyer. Ils devront malgré tout assurer diverses dépenses comme les charges de copropriété. De plus, les loyers des murs commerciaux représentent pour la plupart d’entre eux, la source primordiale pour leurs besoins financiers quotidiens. D’autres se tournent vers ce type de prestation immobilière pour garantir un complément de retraite.

Les bailleurs privés affrontent donc seuls ses situations complexes. Contrairement aux bailleurs institutionnels qui ont un certain pouvoir de négociation auprès des banques, ils ne peuvent se permettre les mêmes politiques. Pour diminuer le taux d’inoccupation des locaux et les pertes de temps, le bailleur doit analyser certaines clauses importantes. 

De la pertinence des clauses à examiner par les bailleurs

Tous les baux sont uniques et leurs interprétations peuvent varier. Mais dans le cadre de l’impact de la crise sanitaire, les bailleurs de murs commerciaux doivent revoir les termes de leur bail. Cela leur permettra de trouver la stratégie la mieux adaptée pour passer traverser la crise. En dehors de la clause de force majeure, il faudra absolument revoir :

  • La clause de frais d’exploitation ;
  • La clause d’exploitation continue ;
  • La clause de taxe municipale ;
  • La clause de défaut et de résiliation ;
  • La clause d’assurance.

En outre, seule une analyse particulière de chaque cas peut déterminer la pertinence de la clause à faire valoir. De plus, les juristes ne sont pas totalement unanimes sur le droit des locataires à stopper, à revoir ou à prolonger le délai de paiement des loyers. Pour ne pas être obligé d’expulser les locataires et subir les conséquences de longs mois d’impayés, il faudra surtout compter sur la compréhension mutuelle.