Le nouveau programme de la télévision payante brésilienne

Le marché  brésilien représente près de 40 millions d’abonnés potentiels. Comme souvent dans les pays émergents, l’émergence d’une nouvelle classe moyenne soutient la consommation de biens de consommation comme la télévision et les loisirs. Le groupe français Vivendi, propriétaire de la chaîne Canal +, croit dans la maturité de ce marché et souhaite s’implanter durablement dans le secteur afin de valoriser son expérience du métier.

Un réseau IP de pointe pour faire face à la concurrence

Parti à la conquête du public brésilien depuis plusieurs années, Vivendi est propriétaire de GVT à 100% depuis 2010. Aujourd’hui, c’est le troisième acteur du secteur, derrière Amercia Movil et DirecTV, avec 13% de parts de marché. En améliorant la couverture du territoire, l’entreprise espère s’imposer comme le distributeur incontournable de latélévision payante. C’est aussi dans cette optique que le partenariat avec Echostar a été signé. Présent depuis 30 ans sur le marché des satellites, la firme américaine devrait renforcer l’offre de la filiale de Vivendi et l’aider ainsi dans son développement national.

Canal + transfert son savoir-faire

Depuis plusieurs mois maintenant, la multinationale a annoncé son intention de se recentrer sur son pôle média. Pour ce faire, elle peut notamment compter sur l’expertise acquise avec la chaîne cryptée. Mieux, les contenus produits par les studios canal devraient trouver une seconde jeunesse de l’autre côté de l’Atlantique. La rentabilité de ce type de circuit est bien connue des professionnels, en effet il en va de même avec les supers Productions Hollywoodiennes. Après avoir amorti ses coûts sur le marché américain, les contenus audiovisuels en provenance des Etats-Unis, inondent les marchés étrangers en cassant les prix et en disposant de moyens colossaux pour leurs productions.

Des chiffres et une performance

L’année passée, GVT affichait un chiffre d’affaires de près de 1,7 milliards de dollars. Des chiffres qui pourraient encore être en hausse puisque l’an dernier 13 nouvelles villes ont été connectées aux services du média brésilien. Qui plus est, le choix des dirigeants de Vivendi, n’a pas oublié de tenir compte du calendrier sportif de ces prochaines années. Avec les droits de retransmission pour la coupe du monde de football 2014 et les Jeux Olympiques de 2016, l’opération pourrait se révéler bénéfique tant au plan des finances que de la notoriété…