C’est finalement vendredi qu’a commencé le chargement de pièce auto du Québec par les personnes désignées à cet effet. Cette opération de chargement se déroule dans les quais des ports. Les différentes marchandises sont arrivées par voie maritime sous la commande des commerçants. Parmi les chargeurs on retrouvait les jeunes qui n’avaient pas pu continuer leurs études à cause des moyens financiers, certains adolescents qui venaient d’être libérés pour les vacances et enfin des adultes qui étaient en retraite depuis plusieurs années déjà. Tout ce monde profitait de ce moment pour pouvoir se faire un peu d’argent pour subvenir à leurs multiples désirs et besoins pour certains et pour d’autres pour faire des économies pour préparer la rentrée scolaire prochaine. Le chargement qu’il fallait effectuer était celui des camions de livraison, des grands bateaux ainsi que des trains. Tous ces moyens de transport s’attelaient régulièrement à emporter la pièce auto du Québec pour les régions voisines ou encore pour d’autres pays. Cette région reste donc une zone de transit favorable pour le transport et le développement commercial.
Le chargement se faisait constamment très tôt dans la matinée ou alors tard dans la soirée tout juste parce que les autres heures étaient réservées au voyage des différents véhicules de livraisons. Pour être considéré comme un chargeur fiable, il fallait avoir une autorisation du responsable présent lors du chargement ainsi qu’un badge qui permettait de se faire identifier facilement. Le syndicat des chargeurs admettait exceptionnellement la délivrance de ces badges aux nouveaux venus parce que l’opération du chargement de la pièce auto au Québec est la plus importante dans ce port en guise de travail manuel. Les chargeurs officiellement reconnus sont insuffisants pour procéder à la réalisation totale de cette opération. Certains conteneurs étaient ouverts au port et chaque personne venait récupérer sa marchandise sur le champ. Pendant le chargement lorsqu’on était confronté à des dégâts causés par les employés ou alors on constatait des pertes ; les principaux responsables étaient directement punis. Les délinquants sont rapidement exclus du lot des travailleurs.
Ce travail connaît une telle vivacité parce que les matériaux qui sont arrivés sont de plusieurs ordres. Certains sont d’occasions alors que d’autres sont neufs. Au Canada, chaque maison dispose d’au moins une voiture. Certaines personnes en possèdent plus de quatre ou encore plus de six. Dans certaines familles chacun à sa propre voiture et toutes les maisons ont des garages. L’entretien d’autant des véhicules est nécessaire et cela conduit les commerçants à faire autant de commandes de la pièce auto au Québec pour la grande satisfaction de toutes ces voitures que l’on retrouve dans les maisons des Canadiens. Certains véhicules sont mêmes au garage et ne peuvent pas être déplacés juste parce que l’élément essentiel pour son fonctionnement aurait été endommagé et qu’il faudrait attendre l’arrivage du conteneur des marchandises pour retrouver s’il y a l’objet recherché pour son dépannage. Dans ce cas spécifique, l’affluence observée au niveau du chargement retrouve toute sa justification. Certaines personnes qui ne sont plus des travailleurs dans le port et qui ne sont plus des chargeurs sont également présentes sur le lieu et recherchent à avoir les objets qu’ils ont recherchés avec endurance et patience. Ces personnes ont particulièrement raison de présenter une telle hâte, car, si jamais il arrive que le matériel qu’elles ont recherché est arrivé en petite quantité et que le stock fut transporté ailleurs ou même acheté par d’autres avant eux, elles seront condamnées à attendre un autre arrivage qui se fera sans aucun doute plusieurs mois après. Pour les personnes qui n’auront pas beaucoup des véhicules dans leurs maisons, ce sera encore des mois de location de voiture qui reste toujours une chose pénible et chère pour les différentes familles.
